Distraction osseuse alvéolaire dans la correction de défauts osseux verticaux de sites édentés : étude prospective multicentrique chez l'homme - JPIO n° 4 du 01/11/2004
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 4 du 01/11/2004

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Implantologie

Caroline Fouque-Deruelle  

(Martigues)

But de l'étude

Le but de cette étude est d'évaluer l'efficacité de la technique de distraction osseuse dans la correction de défauts osseux verticaux ainsi que la pérennité de l'os créé dans le temps.

Matériels et méthodes

Des distracteurs ont été posés chez 37 patients sous anesthésie locale ou générale. Ils ont été activés à 7 jours postopératoires à raison de 1 mm/j jusqu'à l'obtention de la hauteur d'os souhaitée (de 4 à 15 mm). Ils ont...


But de l'étude

Le but de cette étude est d'évaluer l'efficacité de la technique de distraction osseuse dans la correction de défauts osseux verticaux ainsi que la pérennité de l'os créé dans le temps.

Matériels et méthodes

Des distracteurs ont été posés chez 37 patients sous anesthésie locale ou générale. Ils ont été activés à 7 jours postopératoires à raison de 1 mm/j jusqu'à l'obtention de la hauteur d'os souhaitée (de 4 à 15 mm). Ils ont ensuite été maintenus pendant 2 à 3 mois avant la pose de 138 implants selon un protocole standard (deux temps chirurgicaux).

Résultats

Chez 36 des 37 patients, les implants programmés ont pu être posés. La perte osseuse péri-implantaire enregistrée lors de la pose du pilier prothétique était de 0,2 mm (ET : 0,3) et, 4 ans après la fin du traitement prothétique, de 1,4 mm (ET : 0,4). Le taux de succès implantaire enregistré était de 94,2 % après la mise en charge des piliers.

Conclusion

La distraction osseuse préalable à la pose d'implants ne semble pas influencer de façon significative les taux de succès.

Commentaires

Si la technique ne semble pas être à la portée de tout le monde, les résultats sont plus qu'attrayants.

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