Analyse radiographique de l'élévation du plancher sinusien par une technique transcrestale : observations à court terme - Implant n° 4 du 01/11/2005
 

Implant n° 4 du 01/11/2005

 

Implant a lu - Revue de presse

Chirurgie

Résumé par Thierry Neimann  

Cette étude radiographique évalue l'augmentation de volume de sites implantaires modifiés chirurgicalement par une technique transcrestale d'élévation de plancher sinusien.

Au total, 33 patients ont reçu 44 implants ITI®. Pour 39 % des implants, la modification du site ne comprenait que des fragments osseux, issus de l'ostéotomie d'accès au sinus. Pour 61 % des implants, des particules de Bio-Oss ont été ajoutées pour augmenter le volume osseux et stabiliser cette...


Cette étude radiographique évalue l'augmentation de volume de sites implantaires modifiés chirurgicalement par une technique transcrestale d'élévation de plancher sinusien.

Au total, 33 patients ont reçu 44 implants ITI®. Pour 39 % des implants, la modification du site ne comprenait que des fragments osseux, issus de l'ostéotomie d'accès au sinus. Pour 61 % des implants, des particules de Bio-Oss ont été ajoutées pour augmenter le volume osseux et stabiliser cette zone anatomique modifiée. Ces modifications osseuses dans le temps ont été observées à partir de clichés radiographiques intra-oraux (technique long cône) digitalisés. L'évaluation couvre une période de 1,2 an. La mise en charge de ces implants était programmée au moins 6 mois après la chirurgie initiale. La hauteur osseuse résiduelle moyenne était de 5,78 ± 1,4 mm. L'augmentation moyenne obtenue représentait 3,87 ± 2 mm. La lecture radiographique du volume et de la densité des secteurs modifiés était plus aisée quand du Bio-Oss était utilisé. Une diminution et/ou une condensation de cette greffe étaient visibles sur les clichés pour 37 % des implants après une période de mise en charge d'un minimum de 200 jours. A également été mise en évidence une diminution progressive de la possibilité d'observer les anciennes limites inférieures des sinus modifiés pour 61 % des implants. Pour 35 % des implants, la formation d'une limite corticale a été détectée à leur apex.

Les auteurs concluent à la fiabilité de cette technique opératoire avec de très rares complications. Ils soulignent toutefois la difficulté de l'interprétation et, par conséquent, de l'évaluation radiographique dont les mesures leur semblent peu fiables.

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