Analyse de la fréquence de résonance de la stabilité d'implants ITI posés avec élévation du plancher sinusien par des ostéotomes sans greffe osseuse : étude prospective à 5 mois - Implant n° 4 du 01/11/2008
 

Implant n° 4 du 01/11/2008

 

Implant a lu - revue de presse

Chirurgie

Résumé par Sébastien Molko  

Cette étude a pour objectif de :

- suivre les variations de la stabilité d'implants ITI placés dans des zones atrophiques postérieures maxillaires avec élévation de la membrane sinusienne à l'aide d'ostéotome (OSFE) sans greffe osseuse pendant les 5 premiers mois de cicatrisation en utilisant l'analyse de la fréquence de résonance (RFA) ;

- déterminer les facteurs qui influent sur la stabilité de l'implant (ISQ) au moment de la mise en place et pendant la...


Cette étude a pour objectif de :

- suivre les variations de la stabilité d'implants ITI placés dans des zones atrophiques postérieures maxillaires avec élévation de la membrane sinusienne à l'aide d'ostéotome (OSFE) sans greffe osseuse pendant les 5 premiers mois de cicatrisation en utilisant l'analyse de la fréquence de résonance (RFA) ;

- déterminer les facteurs qui influent sur la stabilité de l'implant (ISQ) au moment de la mise en place et pendant la cicatrisation.

Au total, 42 implants ITI® ont été mis en place dans la partie postérieure maxillaire de 32 patients avec OSFE sans greffe osseuse. Les hauteurs osseuses résiduelles variaient de 4 à 8 mm (moyenne 6,36 mm). Le type osseux a été noté de 1 à 4 selon la classification de Lekholm et Zarb.

La valeur ISQ a été mesurée le jour de la chirurgie, puis à 2, 4, 6, 8, 12, 16 et 20 semaines.

Au total, 40 implants ont été ostéointégrés, ce qui représente un taux de survie de 95,2 %. Deux implants ont été perdus après 4 et 5 semaines, les hauteurs osseuses préopératoires étant de 4 et 6 mm. Les 40 autres implants avaient une bonne stabilité primaire et ont retrouvé une stabilité équivalente après 16 semaines postopératoires. Un creux dans la stabilité des implants a été retrouvé entre 2 et 6 semaines. Il n'y avait pas de différence significative des valeurs ISQ entre les implants mis en place dans un os de type 3 et de type 4, le jour de la pose et pendant le suivi.

La valeur ISQ et son évolution n'ont pas démontré une différence statistiquement significative selon le prétraitement vertical et la longueur de l'implant.

Cette étude semble indiquer que la mise en place d'implants ITI, placés dans des zones atrophiques postérieures maxillaires avec élévation de la membrane sinusienne à l'aide d'ostéotome, sans greffe osseuse, suivent une ostéointégration prévisible. La hauteur d'os résiduelle, la longueur de l'implant ou le type d'os ne semblent pas affecter la stabilité de l'implant.

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