Résistance à la fracture des extensions de prothèses fixées sur implants en résine acrylique et en résine acrylique renforcée - Implant n° 4 du 01/11/2008
 

Implant n° 4 du 01/11/2008

 

Implant a lu - revue de presse

Prothèse

Résumé par Thierry Neimann  

Cet article présente un test de résistance à la fracture sur des extensions de prothèses fixées sur implant en résine acrylique d'une part et en résine acrylique renforcée par un renfort en titane d'autre part, soumises à des forces verticales compressives sur le cantilever.

Le dispositif expérimental est décrit et iconographié. Au total, 10 suprastructures de chaque type ont été vissées sur 5 implants répartis et fixés dans un bloc en aluminium, simulant la meilleure...


Cet article présente un test de résistance à la fracture sur des extensions de prothèses fixées sur implant en résine acrylique d'une part et en résine acrylique renforcée par un renfort en titane d'autre part, soumises à des forces verticales compressives sur le cantilever.

Le dispositif expérimental est décrit et iconographié. Au total, 10 suprastructures de chaque type ont été vissées sur 5 implants répartis et fixés dans un bloc en aluminium, simulant la meilleure distribution selon les principes de Skalak. Une force a été appliquée sur le cantilever en un point fixé à 15 mm de l'implant le plus distal. Deux tests ont été réalisés sur chaque échantillon.

Pour chaque spécimen, la fracture de résine était localisée au niveau de l'implant le plus distal. Pour le groupe résine, la fracture était nette sans souffrance de l'implant. Par opposition, le groupe résine renforcée montrait une ligne de fracture sans rupture de la résine, pouvant créer des contraintes mécaniques sur les implants.

Les valeurs moyennes de résistance ont été respectivement de 679 N (SD : 126 N) et 628 N (SD : 233 N) pour les groupes résine et résine renforcée sans différence significative entre les 2 groupes.

En considérant les valeurs les plus basses pour des cantilevers de 15 mm sur des structures prothétiques renforcées ou non, mesurées à un niveau très inférieur aux forces de mastication in vivo, les auteurs s'interrogent sur l'intérêt d'un renfort métallique dans la résine prothétique.

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