Transmission of periodontal disease-associated bacteriafrom teeth to osseointegrated implant regions - Implant n° 1 du 01/02/2003
 

Implant n° 1 du 01/02/2003

 

Implant a lu - Revue de presse

Recherche

Éric Guez  

Environ 300 espèces de bactéries prolifèrent dans la cavité orale.

Les patients atteints de parodontite présentent dans les poches parodontales des bactéries Gram-anaérobies mobiles : Porphyromonas gingivalis (PG), Prevotella intermedia, Actinobacillus actinomycetemcomitans (AA), Bacteorides forsythus, Treponema denticola jouent un rôle important dans l'invasion tissulaire. La présence de ces bactéries parodontiques est un facteur de risque des...


Environ 300 espèces de bactéries prolifèrent dans la cavité orale.

Les patients atteints de parodontite présentent dans les poches parodontales des bactéries Gram-anaérobies mobiles : Porphyromonas gingivalis (PG), Prevotella intermedia, Actinobacillus actinomycetemcomitans (AA), Bacteorides forsythus, Treponema denticola jouent un rôle important dans l'invasion tissulaire. La présence de ces bactéries parodontiques est un facteur de risque des péri-implantites.

Cette étude examine la colonisation de ces bactéries et leur transmission à partir des poches parodontales à un sulcus implantaire sain.

Présentation de l'étude :

- 15 patients (10 femmes, 5 hommes) de 21 à 66 ans (âge moyen : 51,12 ± 11,9 ans) dans le service de prothèse de Tokyo (Tokyo Denta College, Chiha Japon) ont tous reçu des implants dans des régions partiellement édentées ;

- la perte des dents en général résulte d'une maladie parodontale ;

- le temps de pose des implants après extraction est en moyenne de 1 à 11 ans (moyenne 4 ans) de période de cicatrisation osseuse ;

- ces patients n'ont pas pris d'antibiotique 6 mois avant la prise d'échantillons microbiens ;

- 105 sites ont été collectés sur les 15 patients (55 sites dents naturelles, 50 sites implantaires) ;

- la profondeur de sondage moyen est de 4,6 ± 0,8 mm (4 à 7 mm) sans saignement ;

- la profondeur de sondage en mm et indice de saignement (BP) ont été vérifiés sur chaque site ;

- la présence et la détection de ces bactéries anaérobies ont été identifiées par culture et par une série de dégradations de réactions en chaîne (PCR) caractérisant les séquences d'acides aminés spécifiques des bactéries pathogènes ;

- la production des séquences spécifiques d'acides aminés (PCR) a été analysée grâce à un gel d'Agarose sous électrophorèse et sous lumière ultraviolette et a permis d'identifier la transmission et la migration des bactéries parodontiques des dents naturelles vers les sulcus implantaires ;

- la détection des pourcentages PCR des bactéries anaérobies a été évaluée par analyse statistique. Au niveau des sites des patients prélevés, ils sont de : 80 % pour les PG, 53,3 % pour Prevotella intermedia, 46,7 % pour les AA, et 60 % pour les Bacteorides forsythus ;

- la colonisation du PG (Porphyromonas gingivalis) et AA (actinomycetemcomitans) du sulcus implantaire est statistiquement significative ;

- le Bacteorides forsythus avec Prevotella intermedia ont une fréquence supérieure de 20 à 30 % au niveau des sites implantaires par rapport aux dents naturelles ;

- selon les auteurs, il y a un passage certain des bactéries anaérobies des poches des dents naturelles vers les sites implantaires ;

- l'élimination de ces bactéries anaérobies avant intervention implantaire est nécessaire pour réduire le risque de péri-implantite.

Articles de la même rubrique d'un même numéro