L'ostéointégration chez des patients traités pour des parodontites généralisées chroniques et agressives : étude longitudinale prospective à 3 et 5 ans - JPIO n° 1 du 01/02/2002
 


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Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 1 du 01/02/2002

 

L'ostéointégration chez des patients traités pour des parodontites généralisées chroniques et agressives : étude longitudinale prospective à 3 et 5 ans

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Parodontologie

MH Biray*   G Briend**  

But de l'étude

Il s'agissait de comparer, sur le plan clinique, microbiologique et radiographique, les dents et des implants chez des patients atteints et traités pour des parodontites chroniques (PC) ou des parodontites agressives (PA).

Matériels et méthodes

Cinq patients atteints de PA et 5 patients atteints de PC reçoivent respectivement 36 et 12 implants. Tous les 3 mois, les différents paramètres cliniques sont relevés et la flore...


But de l'étude

Il s'agissait de comparer, sur le plan clinique, microbiologique et radiographique, les dents et des implants chez des patients atteints et traités pour des parodontites chroniques (PC) ou des parodontites agressives (PA).

Matériels et méthodes

Cinq patients atteints de PA et 5 patients atteints de PC reçoivent respectivement 36 et 12 implants. Tous les 3 mois, les différents paramètres cliniques sont relevés et la flore sous-gingivale est analysée au microscope à fond noir et par analyse ADN.

Résultats

Une augmentation de la profondeur au sondage et de la perte d'attache a été enregistrée dans le groupe PA après la troisième année. La distribution des micro-organismes n'est cependant pas significativement différente autour des dents et des implants dans les deux groupes PA et PC.

Conclusion

L'ostéointégration des implants peut se faire avec succès chez des patients traités pour des PA et PC.

Commentaires

Cette étude confirme que des implants peuvent être posés chez des patients atteints de maladie parodontale ; cependant, celle-ci doit être stabilisée et donc non active, ce qui est le cas dans cette étude puisque aucune progression de la maladie parodontale n'est observée, que cela soit autour des dents ou des implants.

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