Parodontite chez les fumeurs et les non-fumeurs. Distribution intra-orale des poches. Etude rétrospective
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 1 du 01/02/2002

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Parodontologie

M Kebir-Quelin*   E Steimlé**  

But de l'étude

Etablir, par une étude rétrospective, si la sévérité de la maladie parodontale diffère entre fumeurs et non-fumeurs.

Matériels et méthodes

183 patients, dont 79 fumeurs et 104 non-fumeurs, atteints de parodontite adulte sont examinés. Le saignement et la distribution des poches parodontales sont évalués.

Résultats

La différence est non significative entre fumeurs et non-fumeurs pour le pourcentage moyen...


But de l'étude

Etablir, par une étude rétrospective, si la sévérité de la maladie parodontale diffère entre fumeurs et non-fumeurs.

Matériels et méthodes

183 patients, dont 79 fumeurs et 104 non-fumeurs, atteints de parodontite adulte sont examinés. Le saignement et la distribution des poches parodontales sont évalués.

Résultats

La différence est non significative entre fumeurs et non-fumeurs pour le pourcentage moyen de sites saignant au sondage. La prévalence des poches ≥ à 5 mm diffère entre fumeurs (44 %) et non-fumeurs (34 %) pour les secteurs molaires, prémolaires et antérieurs. L'écart le plus important est observé au niveau des secteurs prémolaires et antérieur maxillaire, des faces linguales.

Conclusion

La consommation de cigarettes est associée à la présence de poches plus profondes et à une distribution intra-buccale qui suggère un effet local.

Commentaires

Les auteurs évaluent également l'effet de différents taux de tabac consommé (1-10, 10-20, + de 20 cigarettes/jour) et n'observent aucune différence entre ces 3 groupes, ce qui est étonnant. Les anciens fumeurs (arrêt depuis plus d'un an) font partie du groupe non-fumeur. La perte d'attache, et donc la présence de récessions, n'est pas évaluée.

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