Virus herpétiques et bactéries parodontopathogènes dans les parodontites à début précoce

But de l'étude

Rechercher la présence des virus herpétiques humains (HV) et des bactéries parodontopathogènes chez des sujets atteints de parodontite à début précoce avec progression des lésions sur au moins deux sites durant la phase de maintenance.

Matériels et méthodes

Chez 16 patients (33 ans en moyenne), la plaque sous-gingivale est prélevée sur deux sites évolutifs et deux sites stables, puis analysée par PCR. Cytomegalovirus humain, Epstein-Barr virus, Herpes Simplex virus, Bacteroides gingivalis, Bacteroides forsythus, Dialister pneumosintes et Actinobacillus actinomycetemcomitans sont recherchés.

Résultats

Les virus ont une incidence nettement plus élevée au niveau des sites actifs et une co-infection par les trois virus Herpès est observée dans 43,8 % des sites actifs, 3,1 % des sites stables. Les pathogènes parodontaux connaissent la même différence significative.

Conclusion

Les co-infections par HV et les pathogènes parodontaux mis en évidence sont associées à une parodontite active. Les HV sont immuno-suppresseurs et peuvent promouvoir la prolifération sous-gingivale de Pg et Dp entre autres. La compréhension du rôle des HV dans les pathologies parodontales pourrait permettre une amélioration du diagnostic, un traitement plus spécifique ou préventif.

Commentaires

Plusieurs études s'attachent aujourd'hui à rechercher la présence d'HV dans des sites parodontaux sous-gingivaux pour évaluer leur rôle dans les mécanismes pathogènes. Etudes à suivre…