Greffe osseuse autogène associée aux protéines dérivées de la matrice amélaire dans le traitement de défauts parodontaux intra-osseux profonds : un rapport de 13 patients traités. - JPIO n° 02 du 01/05/2006
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 02 du 01/05/2006

 

Revue Scientifique Internationale - Recherche clinique

Parodontologie

Cyril Goubron (Marseille)  

But de l'étude

Le but de cette étude est de tester l'efficacité d'une procédure de régénération fondée sur la préservation des tissus mous supracrestaux associée à une greffe osseuse autogène (AB) et l'application de dérivés de la matrice amélaire (EMD) dans le traitement de défauts intra-osseux profonds.

Matériels et méthodes

Treize patients ont été sélectionnés pour cette étude. Au total, 15 défauts intra-osseux profonds à 1 ou 2 parois ont...


But de l'étude

Le but de cette étude est de tester l'efficacité d'une procédure de régénération fondée sur la préservation des tissus mous supracrestaux associée à une greffe osseuse autogène (AB) et l'application de dérivés de la matrice amélaire (EMD) dans le traitement de défauts intra-osseux profonds.

Matériels et méthodes

Treize patients ont été sélectionnés pour cette étude. Au total, 15 défauts intra-osseux profonds à 1 ou 2 parois ont été traités par cette technique. La profondeur des poches au sondage, le niveau d'attache clinique ainsi que la hauteur de récession gingivale ont été mesurés immédiatement avant la chirurgie puis à 6 mois postopératoires.

Résultats

La profondeur des poches au sondage a significativement diminué en 6 mois, passant de 9,4 ± 1,8 mm avant la chirurgie à 4,7 ± 1,2 mm en postchirurgical. Le niveau d'attache clinique est passé de 10,5 ± 2,0 mm à 6,2 ± 1,7 mm avec un gain moyen d'attache de 4,3 ± 1,4 mm. Quatorze des défauts (93,3 %) présentent un gain d'attache 3 mm. La hauteur de récession gingivale n'a augmenté que de 0,4 ± 0,7 mm.

Conclusion

Les résultats de cette étude montrent que la procédure de régénération fondée sur la préservation des tissus mous supracrestaux et la combinaison d'une greffe autogène et de dérivés de la matrice amélaire entraîne une amélioration statistiquement et cliniquement significative de l'état des tissus mous des défauts intra-osseux des poches parodontales profondes.

Commentaires

Des résultats prometteurs devant être confirmés par une étude comparant les résultats de l'association d'une greffe osseuse autogène à l'EMD pour le traitement des défauts osseux à ceux obtenus avec de l'EMD seul.

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