Influence in vivo d'un laser Er:Yag couplé à un détecteur de tartre par fluorescence, du système VectorTM et de l'instrumentation manuelle sur les surfaces radiculaires atteintes par la maladie parodontale

But de l'étude

L'objectif de cette étude est de comparer les effets du laser Er:Yag, d'un dispositif ultrasonore et de l'instrumentation manuelle sur la suppression des dépôts de tartre sous-gingivaux et l'état de la surface radiculaire lors du traitement parodontal non chirurgical in vivo.

Matériels et méthodes

Soixante-douze dents monoradiculées devant être extraites pour raisons parodontales chez 12 patients ont été traitées au hasard par instrumentation sous-gingivale utilisant soit un laser Er:Yag (100 mJ, 120 mJ, 140 mJ et 10 Hz) couplé à un détecteur de tartre par fluorescence induite par une diode InGaAsP à 655 nm, soit le système ultrasonore Vector^TM, soit une instrumentation manuelle. Les dents non traitées servent de témoin. Les dents ont été extraites immédiatement après et la quantité de tartre sous-gingival ainsi que les altérations de la surface radiculaire ont été mesurées.

Résultats

Les plus grandes valeurs de tartre résiduel ont été observées dans le groupe traité manuellement (12,5 ± 6,9 %). Le traitement par laser laisse significativement moins de tartre résiduel que le surfaçage manuel. Le Vector^TM est le système qui laisse le moins de dépôts sur la surface radiculaire (2,4 ± 1,8 %). Les dents traitées par surfaçage manuel présentent des lésions de la surface radiculaire alors que celles traitées par laser ou le Vector^TM ont un aspect homogène et lisse.

Conclusion

Par rapport au surfaçage manuel, le laser Er:Yag et le système Vector^TM permettent une suppression plus efficace des dépôts tartriques sous-gingivaux tout en préservant la surface radiculaire.

Commentaires

Même si l'on obtient de meilleurs résultats par rapport au surfaçage manuel, le laser reste un système équivalent aux dispositifs ultrasonores de traitement des poches parodontales.