Taux de survie des implants zygomatiques dans un maxillaire atrophié ou partiellement réséqué avant la mise en charge fonctionnelle : une étude de cas rétrospective

Cette étude clinique évalue le pourcentage de succès de 34 implants zygomatiques posés sur 18 patients âgés en moyenne de 63 ans (9 hommes de 51 à 87 ans et 9 femmes de 48 à 83 ans) à l'hôpital de Zurich (Suisse).

Les patients ont été répartis en 3 groupes :

- déficience osseuse posttraumatique : 3 patients (1 femme, 2 hommes) ont reçu 2 implants antérieurs avec 2 implants zygomatiques. Les implants zygomatiques ont été seulement mis en place sur un patient présentant une édentation partielle postérieure maxillaire ;

- maxillaire sévèrement atrophié : 10 patients (4 femmes, 6 hommes) ont reçu 2 implants zygomatiques et 4 implants antérieurs ; 1 implant zygomatique a été posé sur une patiente ;

- déficience osseuse après maxillectomie : 5 patients (4 femmes, 1 homme) pour lesquels les implants zygomatiques ont été posés au niveau des défauts. Un patient n'a reçu qu'un implant zygomatique unilatéral.

Les implants zygomatiques étaient de 4 mm de diamètre et de 30 à 50 mm de long.

Trois patients n'ont pas reçu d'implants standard antérieurs en raison de l'existence d'implants anciens ou d'une résection pyramidale maxillaire ou encore de la présence de dents antérieures résiduelle.

Des complications postopératoires (sinusites bilatérales) sont apparues sur 1 patient avec la perte de ces 2 implants zygomatiques (5,9 % d'échec).

Selon les auteurs, le degré d'angulation de 45° des implants zygomatiques nécessite une réalisation prothétique complexe, la tête hexagonale des implants étant souvent trop vestibulaire, trop palatine et éloignée de la crête alvéolaire maxillaire.

Une prothèse amovible supra-implantaire est souvent réalisée et nécessite la mise en place de 2 à 4 implants standard antérieurs maxillaires.