Biologic outcome of implant-supported restorations in the treatment of partial edentulism Part 1: a longitudinal clinical evaluation - Implant n° 1 du 01/02/2003
 

Implant n° 1 du 01/02/2003

 

Implant a lu - Revue de presse

Prothèse

Sébastien Molko  

Cette étude évalue le succès de restaurations implantaires lors du traitement d'édentés partiels en tenant compte de l'interdépendance des implants et de l'influence de plusieurs variables. Entre décembre 1982 et juin 1998, 1 956 implants ad modum Brånemark (respectivement 1 212 dans le maxillaire et 744 dans la mandibule, 846 en distal des premières prémolaires) sont insérés chez 660 patients (248 hommes) dans le département de parodontologie des Hôpitaux de...


Cette étude évalue le succès de restaurations implantaires lors du traitement d'édentés partiels en tenant compte de l'interdépendance des implants et de l'influence de plusieurs variables. Entre décembre 1982 et juin 1998, 1 956 implants ad modum Brånemark (respectivement 1 212 dans le maxillaire et 744 dans la mandibule, 846 en distal des premières prémolaires) sont insérés chez 660 patients (248 hommes) dans le département de parodontologie des Hôpitaux de l'Université catholique de Leuven. Des 810 restaurations placées dans le département de médecine dentaire prothétique du même hôpital, 235 sont des couronnes isolées, 166 sont supportées par des implants et des dents et 409 sont des prothèses partielles fixées. En outre, 87 restaurations sont placées dans des cabinets dentaires privés et ne sont pas incluses dans cette étude.

Les patients sont suivis à partir de la mise en place des implants jusqu'en juin 1999. Les taux de survie cumulatifs estimés sont de 91,4 % pour tous les implants et de 95,8 % pour toutes les restaurations sur une période de 16 ans. Les taux de survie cumulatifs estimés depuis la mise en charge pour les implants-dents connectés et pour les implants libres sont respectivement de 93,6 et 97,2 %. Ni le site de la mâchoire ni la position de l'implant (antérieur ou postérieur) n'ont d'effet significatif sur le succès à long terme. Une petite longueur de l'implant, un grand nombre d'implants par patient, peu d'implants par prothèse, des implants chargés avec des restaurations en résine et des implants combinés avec un greffon osseux sont les cas qui présentent un risque plus élevé d'échec.

L'idée de ne pas joindre les implants dans une prothèse partielle fixée est prometteuse, mais nécessite une nouvelle étude avant de pouvoir tirer des conclusions.

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