Evaluation histologique de la nouvelle attache obtenue au niveau d'une récession traitée par RTG à l'aide d'une membrane renforcée par du titane : à propos d'un cas - JPIO n° 2 du 01/05/1999
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 2 du 01/05/1999

 

Revue scientifique internationale

M.-H. Biray  

Le cas rapporté est celui d'une récession ancienne, localisée et profonde située au niveau d'une incisive centrale mandibulaire plus tard extraite pour des raisons orthodontiques, que les auteurs traitent par RTG à l'aide d'une membrane renforcée titane. Le défaut gingival de classe III de Miller correspond à une perte d'attache de 11 mm qui se répartissent en 7 mm de récession des tissus et 4 mm de poche ; il n'y a pas de gencive attachée.

Au moment de la chirurgie, deux...


Le cas rapporté est celui d'une récession ancienne, localisée et profonde située au niveau d'une incisive centrale mandibulaire plus tard extraite pour des raisons orthodontiques, que les auteurs traitent par RTG à l'aide d'une membrane renforcée titane. Le défaut gingival de classe III de Miller correspond à une perte d'attache de 11 mm qui se répartissent en 7 mm de récession des tissus et 4 mm de poche ; il n'y a pas de gencive attachée.

Au moment de la chirurgie, deux encoches sont réalisées sur la racine pour servir de référence lors de l'analyse histologique ; la membrane est laissée en place pendant 4 semaines ; 9 mois plus tard, la dent ainsi que les tissus parodontaux vestibulaires sont prélevés. La récession est alors encore de 4 mm mais il y a 1 mm de gencive attachée ; la hauteur de la nouvelle attache mesurée histologiquement est de 5,6 mm avec une régénération osseuse très importante (6,7 mm de hauteur et 1,8 mm d'épaisseur) : l'espace cicatriciel adéquat ménagé par la membrane renforcée et par la durée de la période de cicatrisation a favorisé cette régénération ; les résultats décevants en terme de recouvrement radiculaire s'expliquent par la vestibuloversion très marquée de la dent. Ces résultats histologiques valident les résultats cliniques d'études plus anciennes.

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