Régénération tissulaire guidée dans le traitement des lésions intra-osseuses humaines. Résultats cliniques, radiographiques et microbiologiques. Etude pilote - JPIO n° 2 du 01/05/1999
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 2 du 01/05/1999

 

Revue scientifique internationale

F. Mora  

Le but de cette étude a été d'évaluer les résultats cliniques, radiographiques et microbiologiques après l'utilisation de la régénération tissulaire guidée (RTG) avec une membrane biorésorbable Resolut®. Les sujets sélectionnés ont des lésions intra-osseuses bilatérales au niveau des dents monoradiculées. En tout 22 dents, 2 chez 7 patients et 4 chez 2 patients, avec une profondeur de poche au sondage ≥ 5 mm 3 mois après le détartrage, ont été utilisées pour...


Le but de cette étude a été d'évaluer les résultats cliniques, radiographiques et microbiologiques après l'utilisation de la régénération tissulaire guidée (RTG) avec une membrane biorésorbable Resolut®. Les sujets sélectionnés ont des lésions intra-osseuses bilatérales au niveau des dents monoradiculées. En tout 22 dents, 2 chez 7 patients et 4 chez 2 patients, avec une profondeur de poche au sondage ≥ 5 mm 3 mois après le détartrage, ont été utilisées pour cette étude. Lors de l'examen initial, l'indice de plaque, l'indice gingival, la profondeur de poche au sondage et le niveau d'attache ont été relevés et des radiographies reproductibles ont été prises pour les mesures du niveau osseux par ordinateur. Des échantillons bactériens ont été prélevés pour vérifier la présence de bactéries associées à la parodontite. Le choix des dents traitées s'effectuait au hasard, l'un par procédure RTG, l'autre par lambeau de Widman (contrôle).

Les examens cliniques, radiographiques et microbiologiques ont été répétés après 6 et 12 mois. Les 2 procédés avaient apporté une amélioration statistiquement significative des paramètres cliniques usuels (niveau d'attache, profondeur de poche). En évaluant les différences entre les dents tests et contrôles, aucun des paramètres cliniques ne montrait de différence statistique. Les mesures du niveau osseux par ordinateur ne montraient que de petites différences dans la majorité des sites tant tests que contrôles. Les bactéries associées à la parodontite étaient présentes lors de l'examen initial mais leur présence n'était en relation ni avec un site spécifique ni avec un patient et il n'y avait pas de changement après 6 et 12 mois d'observation.

Ces résultats suggèrent que les améliorations cliniques, radiographiques et microbiologiques n'étaient pas influencées de manière significative par la RTG.

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