Revue scientifique internationale
Les auteurs de cette étude vérifient les effets possibles d'un trauma occlusal primaire induit par une force occlusale contrôlée, sur des implants ostéointégrés chez le singe. Pour ce faire, une surépaisseur de 100 µm, intervenant dans un mouvement de latéralité, est réalisée sur des couronnes implanto-portées, placées chez 4 singes. Un singe, implanté sans restauration, sert de contrôle. Une analyse histologique des tissus péri-implantaires est effectuée après 1, 2, 3 et...
Les auteurs de cette étude vérifient les effets possibles d'un trauma occlusal primaire induit par une force occlusale contrôlée, sur des implants ostéointégrés chez le singe. Pour ce faire, une surépaisseur de 100 µm, intervenant dans un mouvement de latéralité, est réalisée sur des couronnes implanto-portées, placées chez 4 singes. Un singe, implanté sans restauration, sert de contrôle. Une analyse histologique des tissus péri-implantaires est effectuée après 1, 2, 3 et 4 semaines de mise en charge.
Les résultats cliniques et histologiques ne révèlent aucune différence tant dans l'aspect non inflammatoire des tissus environnants que vis-à-vis du remodelage osseux au niveau de l'interface os-implant.
Les auteurs suggèrent éventuellement 2 explications possibles : la malocclusion de 100 µm peut être, chez le singe, dans la limite de tolérance physiologique (pas de résorption osseuse), ou bien que les implants étant placés dans un os très corticalisé qui est capable d'absorber les contraintes biomécaniques du modèle.
Si nous comparons cette étude aux travaux d'Isidor, nous pouvons nous demander si nous ne sommes pas au début d'une nouvelle controverse déjà bien connue en parodontologie.