Lambeau positionné coronairement pour le recouvrement radiculaire avec ou sans dérivés de la matrice amélaire : une étude de 2 ans. - JPIO n° 01 du 01/02/2006
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 01 du 01/02/2006

 

Revue Scientifique Internationale - Recherche clinique

Parodontologie

Cyril Goubron (Marseille)  

But de l'étude Matériels et méthodes Résultats Conclusion Commentaires

Le but de cette étude est de démontrer les propriétés de la matrice dérivée de l'émail (EMD) dans l'amélioration du recouvrement radiculaire lors de la réalisation d'un lambeau déplacé coronairement.

Quinze patients avec chacun 2 récessions de classe I ou II de Miller bilatérales et symétriques ont été sélectionnés. Sur chaque patient, une des récessions a été traitée...


But de l'étude Matériels et méthodes Résultats Conclusion Commentaires

Le but de cette étude est de démontrer les propriétés de la matrice dérivée de l'émail (EMD) dans l'amélioration du recouvrement radiculaire lors de la réalisation d'un lambeau déplacé coronairement.

Quinze patients avec chacun 2 récessions de classe I ou II de Miller bilatérales et symétriques ont été sélectionnés. Sur chaque patient, une des récessions a été traitée uniquement par lambeau déplacé coronairement (groupe témoin) alors que l'autre a reçu en plus de l'EMD (groupe test). La hauteur de récession ainsi que sa largeur, la profondeur de sondage, le niveau d'attache clinique et la hauteur de tissu kératinisé ont été mesurés au départ, à 6, 12 et 24 mois.

Dans le groupe test, un recouvrement moyen des récessions de 90,67 % est obtenu à 24 mois ; dans le groupe témoin, il est de 86,67 %. Un recouvrement total à 24 mois est obtenu dans 73,33 % des cas du groupe test et 60 % du groupe témoin. Une augmentation significative de la hauteur de tissu kératinisé est notée dans les 2 groupes.

Les résultats de recouvrement radiculaire sont similaires dans les 2 groupes et aucune différence statistiquement significative n'a été trouvée entre eux.

L'utilisation combinée de protéines de la matrice amélaire et d'un lambeau déplacé coronairement pour le traitement des récessions gingivales n'est pas justifiée.

D'autres études à plus court terme étaient arrivées à des conclusions similaires (Modica et al., 2000 ; Hägewald et al., 2002). Le fait d'augmenter le temps d'observation n'a donc rien changé.

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