Representative marketing-oriented study on implants in the Austrian population. I. Level of information, sources of information and need for patient information

Le nombre d'implants dentaires insérés annuellement dans le monde se chiffrerait à environ 1 million. Mais le niveau d'information disponible du patient quant aux options de traitement est souvent fragmentaire, et l'information dispensée par les média et l'industrie ne reflète pas toujours ces options. Cette enquête réalisée, sur 1 000 adultes qui ont reçu un questionnaire de 18 questions, a été effectuée afin de mettre en évidence certains points :

1. le niveau de l'information subjective du patient ;

2. les sources d'information et les préjudices ;

3. la demande future pour le traitement implantaire et les groupes cibles pour les campagnes d'information des patients ;

4. les mauvaises informations potentielles, les déficits ou désaccords de l'information et les causes de ces derniers.

Les questionnaires ont abouti aux réponses suivantes :

- 20 % des personnes interrogées ont répondu spontanément que les implants sont un moyen de remplacer les dents manquantes ;

- 72 % répondent qu'elles connaissent les implants dentaires ;

- la plupart se sentent cependant peu informées sur les options de remplacement des dents manquantes ;

- nombre d'entre elles possèdent très peu d'information sur les implants par rapport aux autres possibilités existantes ;

- le dentiste semble être la source préférentielle d'information, mais 77 % des personnes interrogées rapportent que leur dentiste ne place pas d'implant ;

- plus de 79 % ne savent pas si leur dentiste pratique l'implantologie ;

- 44 % sont persuadées que les implants ne peuvent être placés que par des spécialistes ;

- 61 % pensent que les dentistes pratiquant la dentisterie implantaire sont plus qualifiés que leurs collègues qui ne la pratiquent pas ;

- la moitié attribue les échecs implantaires aux allergies et aux incompatibilités ; l'autre moitié aux mauvais soins médicaux ;

- seuls 29 % incriminent la mauvaise hygiène buccale comme une cause d'échec implantaire.

Des stratégies futures devraient être orientées vers davantage de relations publiques professionnelles et d'informations du patient. Des institutions internationales se consacrant à l'implantologie pourraient grandement contribuer à changer cette mauvaise information.