Retrospective cohort study of the clinical performance of 1-stage dental implants - Implant n° 1 du 01/02/2004
 

Implant n° 1 du 01/02/2004

 

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Éric Guez  

Cette étude rétrospective évalue le pronostic d'un implant en un temps chirurgical avec sa prothèse implanto-portée à la clinique Mayo (Rochester, Minnesota) entre 1993 et 2000.

Au total, 674 implants unitaires de différents diamètres et de longueurs comprises entre 8 et 14 mm (ITI®, Straumann) ont été posés sur 308 patients (169 femmes, 139 hommes âgés de 15 à 95 ans). Parmi ces implants, 175 ont été posés avec une chirurgie osseuse associée à une...


Cette étude rétrospective évalue le pronostic d'un implant en un temps chirurgical avec sa prothèse implanto-portée à la clinique Mayo (Rochester, Minnesota) entre 1993 et 2000.

Au total, 674 implants unitaires de différents diamètres et de longueurs comprises entre 8 et 14 mm (ITI®, Straumann) ont été posés sur 308 patients (169 femmes, 139 hommes âgés de 15 à 95 ans). Parmi ces implants, 175 ont été posés avec une chirurgie osseuse associée à une augmentation de crête osseuse alvéolaire à l'aide d'une greffe osseuse autogène de type onlay.

Le pilier prothétique le plus usuel était le système Octa (Straumann) ou l'attachement-boule ; la prothèse la plus fréquente était la couronne unitaire ou la prothèse supra-implantaire.

Le pourcentage de succès est de 97 % ; 20 implants ont été perdus.

Les auteurs n'ont pas noté de différences significatives au niveau des sites implantaires.

Le diamètre plus large (4,8 mm) présente un risque 3,4 fois supérieur au diamètre de 4,1 mm.

Les implants placés dans des sites d'augmentation osseuse présentent 5 fois plus de risques d'échecs.

Les sites d'augmentation de sinus représentent 6,7 fois plus de risques d'échecs implantaires que les greffes osseuses de type onlay.

Les sites de greffes hétérogènes présentent un risque d'échecs implantaires 4,8 fois supérieur aux greffes osseuses autogènes.

Les auteurs préconisent de poser les implants simultanément avec la greffe osseuse plutôt que d'attendre 5 à 6 mois (les risques d'échec étant alors 9,7 fois plus élevés).

Quinze prothèses ont perdu leur vis (3,6 %) ; 4 vis ont été fracturées (0,9 %).

Après 78 mois d'étude clinique rétrospective, les auteurs démontrent une bonne prévisibilité et performance des implants posés en un temps chirurgical.

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