Satisfaction and psychosocial aspects of patients with an extremely-resorbed mandible treated with implant-retained overdentures. A prospective, comparative study - Implant n° 1 du 01/02/2004
 

Implant n° 1 du 01/02/2004

 

Implant a lu - Revue de presse

Chirurgie

Sébastien Molko  

Cette étude analyse les paramètres subjectifs d'un traitement implantaire chez des patients ayant une mandibule extrêmement résorbée (hauteur symphysaire < 12 mm). Trois modalités de traitement ont été comparées : implant transmandibulaire, épaississement de la mandibule suivi de la pose de 4 implants et mise en place de 4 implants courts (seule opération réalisée sous anesthésie locale). Au total, 60 patients (âge moyen : 59 ans) ont participé à cette étude et ont été...


Cette étude analyse les paramètres subjectifs d'un traitement implantaire chez des patients ayant une mandibule extrêmement résorbée (hauteur symphysaire < 12 mm). Trois modalités de traitement ont été comparées : implant transmandibulaire, épaississement de la mandibule suivi de la pose de 4 implants et mise en place de 4 implants courts (seule opération réalisée sous anesthésie locale). Au total, 60 patients (âge moyen : 59 ans) ont participé à cette étude et ont été répartis au hasard dans un des trois groupes de traitement. Avant traitement, et 12 mois après la mise en place des nouvelles prothèses, la satisfaction, les aspects psychosociaux et l'expérience vécue pendant la chirurgie ont été évalués à l'aide d'un questionnaire.

Un an plus tard, 58 patients ont été recontactés (un patient est décédé et un a déménagé). Une nette amélioration de la satisfaction des patients et du fonctionnement psychosocial a été mise en évidence. Aucune différence significative n'a été observée entre les 3 groupes. Cependant, en termes d'inconfort et de douleur durant la phase chirurgicale (ainsi que la longueur de cette phase, d'au moins 6 mois), l'épaississement utilisant un greffon osseux autogène de la crête iliaque suivi par l'insertion de 4 implants trois mois plus tard apparaissait comme l'option la moins agréable pour les patients.

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