Passive framework fit in implant prosthodontics

L'auteur de cet article mène une réflexion sur l'adaptation passive des infrastructures prothétiques qui se définit par une adaptation sans contrainte au niveau des implants. Cependant, celle-ci n'est jamais obtenue contrairement au consensus actuel selon lequel l'adaptation passive permet le maintien de l'interface os/implant.

En effet, de la prise de l'empreinte en passant par la coulée du modèle, puis de l'infrastructure, sans oublier la tolérance des pièces usinées, les erreurs s'accumulent. Un seuil d'imprécision ne doit pas être dépassé sous peine de réactions délétères.

Un défaut d'adaptation peut compromettre le maintien de l'ostéointégration, mais aussi entraîner des problèmes prothétiques (dévissage ou fracture des vis prothétiques). Les tests conventionnels sont réalisés sur le modèle de travail et dans la bouche du patient.

Ces procédures s'appuient sur le contrôle tactile et visuel, et sont donc non calibrées. Elles permettent néanmoins de déceler les imperfections. L'armature sera alors sectionnée, puis ressoudée.

Pourtant, le manque de passivité absolue n'a pas empêché le succès de l'implantologie. Les futures avancées technologiques telles que les empreintes optiques et les infrastructures usinées en titane (all-in-one) permettront de gagner en précision même si l'organisme semble bien tolérer un certain degré de contrainte.