Absorbable versus nonabsorbable membranes and bone grafts in the treatment of ligature-induced peri-implantitis defects in dogs: a histometric investigation - Implant n° 1 du 01/03/2002
 

Implant n° 1 du 01/03/2002

 

Implant a lu - Revue de presse

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Éric Guez  

Cette étude chez l'animal (le chien) évalue par une étude histométrique deux types de membranes : une membrane résorbable de collagène (Bio-Gide, Osteohealth New York) et une membrane non résorbable inerte en polytétrafluoroéthylène PTFE (Napio), associées ou seules à un matériel osseux (Bio Oss, Osteohealth) sur des implants où une péri-implantite expérimentale a été réalisée par ligatures afin de vérifier la réostéointégration de ces implants.

Matériel et...


Cette étude chez l'animal (le chien) évalue par une étude histométrique deux types de membranes : une membrane résorbable de collagène (Bio-Gide, Osteohealth New York) et une membrane non résorbable inerte en polytétrafluoroéthylène PTFE (Napio), associées ou seules à un matériel osseux (Bio Oss, Osteohealth) sur des implants où une péri-implantite expérimentale a été réalisée par ligatures afin de vérifier la réostéointégration de ces implants.

Matériel et méthode : 5 chiens de deux ans (mongrel) sont utilisés et leurs prémolaires mandibulaires extraites (6).

Après 3 mois de cicatrisation, 6 implants endo-osseux en titane (système Napio, Brésil) sont mis en place.

Trois mois plus tard, des vis de cicatrisation sont vissées lors de la mise en fonction. Deux semaines après des ligatures en coton, une péri-implantite expérimentale se développe.

Après 4 semaines d'accumulation de plaques, les ligatures sont enlevées et une phase hygiénique consistant en un contrôle de plaque, un brossage journalier et l'application de gel de chlorhexidine à 0,2 % et 250 mg de métronidazole pendant 3 semaines est entreprise.

Deux semaines après la phase hygiénique, les vis de cicatrisation sont enlevées, le tissu de granulation est débridé autour des implants ; les surfaces implantaires sont nettoyées par une poudre abrasive sous pression faisant apparaître une exposition de 6 spires implantaires en vestibulaire et en lingual.

Six thérapeutiques différentes sont réalisées sur chaque chien :

- un debridement seul ;

- un débridement associé à une membrane en PTFE et à un matériel osseux Bio-Oss ;

- un débridement associé à une membrane collagène Bio-Gide avec du Bio-Oss ;

- un débridement associé à une membrane en PTFE seule ;

- un débridement associé à une membrane collagène Bio-Gide ;

- un débridement associé à du Bio-Oss.

Après une période de 4 mois, les membranes sont déposées, et après 5 mois, les animaux sont sacrifiés et l'étude histomorphométrique est effectuée.

Quatre membranes sur 20 posées (20 %) présentent une exposition : 2 membranes en PTFE associée à du Bio-Oss, 1 membrane Bio-Gide seule, 1 membrane Bio-Gide associée à du Bio-Oss. Les parties de membranes Bio-Gide exposées montrent une résorption totale à 2 semaines ; les membranes en PTFE sont maintenues avec application de chlorhexidine.

Le pourcentage de contacts directs os/implant, toutes thérapeutiques confondues, est de 26,86 % : 27,18 % pour le PTFE + Bio-Oss ; 30,75 pour le Bio-Gide + Bio-Oss ; 26,67 % pour le PTFE seul ; 28,04 % pour le Bio-Gide seul ; 28 % pour le Bio-Oss. Aucune différence significative n'est observée entre les différents traitements.

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