Implant a lu - Revue de presse
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Dans le processus complexe de la formation osseuse au niveau de l'interface os/implant, la rugosité de surface implantaire est un facteur important : c'est elle qui module la fonction ostéoblastique. Des cultures primaires de cellules ressemblant à des ostéoblastes dérivés de l'os mandibulaire humain sont utilisées dans cette étude. Le but est d'examiner l'effet de différentes rugosités de surface sur l'attache cellulaire, sa prolifération et sa différenciation.
La rugosité...
Dans le processus complexe de la formation osseuse au niveau de l'interface os/implant, la rugosité de surface implantaire est un facteur important : c'est elle qui module la fonction ostéoblastique. Des cultures primaires de cellules ressemblant à des ostéoblastes dérivés de l'os mandibulaire humain sont utilisées dans cette étude. Le but est d'examiner l'effet de différentes rugosités de surface sur l'attache cellulaire, sa prolifération et sa différenciation.
La rugosité est modifiée par projection de TiO2. Les diamètres des particules de TiO2 utilisées sont de 63 à 90, 106 à 180, 180 à 300 µm.
Ces surfaces « rugueuses » (Sa de 0,72 à 1,38 µm) sont comparées à une surface usinée « lisse » (Sa de 0,20 µm).
Dans ce modèle cellulaire, la prolifération et la différenciation (taux d'incorporation de thymidine-H3 et synthèse d'ostéocalcine en réponse à une stimulation par 1,25 (OH)2 vit D3 des cellules provenant de l'os mandibulaire humain sont augmentées par la rugosité de surface de l'implant. Cependant, l'accroissement de la taille des particules de TiO2 projetées n'augmente pas davantage l'attache initiale des cellules par rapport aux surfaces usinées.