Implant a lu - Revue de presse
Prothèse
Cet article compare les conséquences biologiques et mécaniques des liaisons dents/implants au maxillaire. Il rapporte les résultats d'une étude longitudinale réalisée sur 26 patients (15 femmes et 11 hommes, de 49 à 84 ans) édentés en classe I de Kennedy. Chaque patient a reçu 2 implants par côté édenté. L'intérêt est de réaliser une prothèse strictement implanto-portée d'un côté ; de l'autre côté, un implant sert de pilier postérieur à une reconstruction...
Cet article compare les conséquences biologiques et mécaniques des liaisons dents/implants au maxillaire. Il rapporte les résultats d'une étude longitudinale réalisée sur 26 patients (15 femmes et 11 hommes, de 49 à 84 ans) édentés en classe I de Kennedy. Chaque patient a reçu 2 implants par côté édenté. L'intérêt est de réaliser une prothèse strictement implanto-portée d'un côté ; de l'autre côté, un implant sert de pilier postérieur à une reconstruction dento-implanto-portée.
Vingt-six dents naturelles sont donc utilisées comme piliers antérieurs : 20 canines, 3 incisives, 3 prémolaires.
Au total, 95 implants ont été mis en place parmi lesquels 11 n'ont pas été mis en charge.
Les armatures prothétiques en titane ont été réalisées selon le procédé Procera® (Nobel Biocare) et recouvertes de céramique (Procera® titan-porslin).
Dix implants ont échoué : 7 avant la mise en charge et 3 entre le premier et le troisième mois de mise en charge. Cela représente un taux de succès cumulatif à 2 ans de 88 %.
Aucune différence n'a pu être établie entre les deux modèles prothétiques, tant au niveau des échecs implantaires qu'au niveau de la perte osseuse marginale autour des implants. Quant aux piliers sur dents naturelles, aucune mobilité et aucune intrusion ne sont apparues.