The effect of smoking on achieving osseointegration of surface-modified implants: a clinical report - Implant n° 2 du 01/05/2003
 

Implant n° 2 du 01/05/2003

 

Implant a lu - Revue de presse

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Éric Guez  

Plusieurs études ont montré une grande incidence du tabac sur l'ostéointégration. Un nombre d'échecs plus élevé a été notamment rapporté chez le fumeur lors de la pose d'implants en titane pur usiné mécaniquement.

Cette étude rétrospective évalue l'effet du tabac sur l'ostéointégration d'implants avec une surface rugueuse modifiée, traitée à l'acide et sablée.

Au total, 1 183 implants SLA ITI ont été posés sur 461 patients dans un cabinet privé durant une...


Plusieurs études ont montré une grande incidence du tabac sur l'ostéointégration. Un nombre d'échecs plus élevé a été notamment rapporté chez le fumeur lors de la pose d'implants en titane pur usiné mécaniquement.

Cette étude rétrospective évalue l'effet du tabac sur l'ostéointégration d'implants avec une surface rugueuse modifiée, traitée à l'acide et sablée.

Au total, 1 183 implants SLA ITI ont été posés sur 461 patients dans un cabinet privé durant une période de 18 mois (de janvier 1999 à juin 2000).

Les patients étaient répartis en 2 groupes. Le premier groupe (72 patients) est constitué de fumeurs ayant une consommation d'un demi-paquet ou plus par jour. Il a reçu 269 implants. Le deuxième groupe de non-fumeurs (389 patients) a reçu 914 implants.

Résultats : 23 implants n'ont pas été intégrés, ce qui se traduit par un taux de succès de 98,1 %. Dans le groupe des fumeurs, avec 8 implants perdus, le taux de succès est de 97 %. Dans le groupe des non-fumeurs, avec 15 implants perdus, le taux de succès est de 98,4 %.

L'analyse des implants par arcade a démontré que 16 implants ont été perdus sur 826 implants posés au maxillaire, ce qui correspond à un taux de succès de 97,5 %.

À la mandibule, 7 implants posés sur 357 ont été perdus ; le taux de succès est de 98 %.

Selon le type d'os, le taux de succès décroît. Il est de 99,3 % pour les os de type IV et seulement de 95,6 % pour les os de type I. Selon les auteurs, il n'y a pas de différence significative en fonction de la qualité osseuse entre patients fumeurs et non fumeurs.

La qualité de l'état de surface de l'implant est un critère déterminant pour l'ostéointégration. Chez le fumeur, le tabac est un risque majeur pour les maladies parodontales ou dentaires, avec comme conséquence une morbidité dentaire élevée.

Si, dans cette étude, les fumeurs présentent un bon taux de succès, ils peuvent, selon les auteurs, bénéficier de ce traitement implantaire, car le tabac ne joue pas un rôle significatif au niveau des implants traités à l'acide. D'autres études seront nécessaires à plus long terme pour étudier l'effet du tabac sur l'ostéointégration.

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