Application clinique des implants de faible diamètre ad modum système Branemark aux restaurations unitaires - JPIO n° 1 du 01/02/2000
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 1 du 01/02/2000

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Implantologie

G Hage*   P Seunanèche**  

But de l'étude

Afin de répondre à un plus grand nombre de situations cliniques, le système Brånemark a, depuis quelques années, proposé des implants de faible diamètre (3 mm). Cette étude est l'une des premières à évaluer, sur une période de 3 à 7 ans, le devenir de ces implants dans des situations où l'espace disponible n'excède pas 5 mm.

Matériels et méthodes

Trente implants chez 21 patients ont été placés, la plupart en remplacement...


But de l'étude

Afin de répondre à un plus grand nombre de situations cliniques, le système Brånemark a, depuis quelques années, proposé des implants de faible diamètre (3 mm). Cette étude est l'une des premières à évaluer, sur une période de 3 à 7 ans, le devenir de ces implants dans des situations où l'espace disponible n'excède pas 5 mm.

Matériels et méthodes

Trente implants chez 21 patients ont été placés, la plupart en remplacement d'incisives latérales (63 %). Des restaurations en porcelaine ont été scellées au terme du traitement implantaire et une évaluation à 1, 3 mois puis 3 ans et plus a été effectuée sur la base des paramètres cliniques parodontaux usuels (indices de plaque, de saignement, stabilité implantaire, niveau osseux).

Résultat

Les résultats montrent des taux de survie au-delà de 3 ans de 95,3 %. Parmi les complications, 1 fracture et 2 fenestrations osseuses ont été relevées sur une période de 66 mois.

Conclusions

Il semble que l'utilisation de ces implants de faible diamètre s'inscrit dans des situations cliniques particulièrement bien évaluées, présentant une forte prévisibilité de succès. Le contexte occlusal doit également être apprécié puisqu'il est à l'origine de deux des échecs mentionnés dans cette étude.

Commentaire

Faute de recul plus imposant, il est raisonnable d'envisager le recours à ces implants pour le remplacement de dents unitaires ayant originellement une valeur mécanique faible (incisions latérales, centrales ou latérales mandibulaires...).

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