Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Parodontologie
Les auteurs évaluent l'hypothèse d'une augmentation de susceptibilité aux caries liée à un changement bactérien durant la phase initiale de la thérapeutique parodontale. La flore parodonto-pathogène devient cariogène.
Dix patients atteints de parodontite sévère sont suivis durant 8 mois, après thérapeutique initiale. Des prélèvements bactériens sont réalisés à T0, 4 et 8 mois, au niveau du dos de...
Les auteurs évaluent l'hypothèse d'une augmentation de susceptibilité aux caries liée à un changement bactérien durant la phase initiale de la thérapeutique parodontale. La flore parodonto-pathogène devient cariogène.
Dix patients atteints de parodontite sévère sont suivis durant 8 mois, après thérapeutique initiale. Des prélèvements bactériens sont réalisés à T0, 4 et 8 mois, au niveau du dos de la langue, de la salive et des espaces interdentaires supra-gingivaux.
Ils montrent un nombre de bactéries constant au niveau lingual et salivaire de T0 à T8. Une variation qualitative en faveur de Streptococcus mutans est notée. Pour les sites dentaires alors que les anaérobies diminuent, la proportion de Streptococcus mutans augmente. L'état parodontal est amélioré, mais l'activité cariogène n'a pu être stoppée.
Il est suggéré d'associer une prévention des caries à la thérapeutique parodontale initiale.
Les études à long terme (Lindhe, Nyman) chez des patients stabilisés révèlent, entre autres, les taux de carie. Il apparaît nécessaire d'associer, aux techniques d'élimination de la flore parodontale pathogène, la prévention des caries.