Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Implantologie
Cette étude a pour objet de définir la technique permettant de corriger un défaut osseux de façon optimale autour d'implants. Une proposition thérapeutique est donnée par cette équipe suisse de Lucerne, ayant opté pour l'association os autogène + membrane titane fixée par des microvis dans le traitement de 20 défauts péri-implantaires.
Chaque défaut présente, en moyenne, une déhiscence de 80 %,...
Cette étude a pour objet de définir la technique permettant de corriger un défaut osseux de façon optimale autour d'implants. Une proposition thérapeutique est donnée par cette équipe suisse de Lucerne, ayant opté pour l'association os autogène + membrane titane fixée par des microvis dans le traitement de 20 défauts péri-implantaires.
Chaque défaut présente, en moyenne, une déhiscence de 80 %, correspondant à une hauteur moyenne d'implant exposée de 6,5 mm, 6,6 mois en moyenne après couverture par de l'os autogène (prélevé à la symphyse ou dans la zone rétromolaire) et par une membrane en titane.
Le recouvrement moyen est de 93,5 %, et seul un défaut (5 %) n'est recouvert que par du tissu conjonctif.
Les auteurs attribuent ces excellents résultats, d'une part, au choix du matériau espaceur, l'os autogène présentant, en outre, un potentiel ostéo-inducteur et ostéoconducteur, d'autre part, à la membrane en titane qui, bien que ne présentant pas les qualités de filtre d'une membrane PTFE-e, a des propriétés mécaniques prévenant une colonisation bactérienne ou épithéliale tout en n'entraînant parallèlement pas de lésion muqueuse en surface.
Ces scores, malgré le nombre limité d'implants concernés, laissent entrevoir là une technique sûre et reproductible qui, bien qu'impliquant un second site opératoire (site du greffon), est à retenir.