Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Implantologie
Les auteurs de cette étude au protocole exemplaire vont permettre au clinicien, candidat à la chirurgie implantaire et surtout à la prothèse supra-implantaire, de mieux saisir la difficulté à apprécier les qualités et densité d'un os et, donc, de prévoir le temps de cicatrisation idéal avant mise en charge.
Ils réalisent des biopsies de tissu osseux, prélevées lors de la réalisation de forage...
Les auteurs de cette étude au protocole exemplaire vont permettre au clinicien, candidat à la chirurgie implantaire et surtout à la prothèse supra-implantaire, de mieux saisir la difficulté à apprécier les qualités et densité d'un os et, donc, de prévoir le temps de cicatrisation idéal avant mise en charge.
Ils réalisent des biopsies de tissu osseux, prélevées lors de la réalisation de forage implantaire chez 56 patients. Les opérateurs estiment la qualité de l'os foré selon la classification de Misch (de I à IV, en fonction de la résistance au forage, pour une vitesse de rotation de 800 t/min). Une analyse statistique permet, dans un second temps, d'établir ou non la corrélation entre la dureté estimée par le chirurgien et celle établie après analyse histomorphométrique du tissu osseux prélevé.
Les résultats montrent une corrélation pour les os de types I et IV, mais pas pour les os de types II et III. Autrement dit, la perception d'un os tendre (IV) peut effectivement être objectivable lors du forage et conduire à une attente prudente de plusieurs mois avant mise en charge de l'implant ; alors qu'un os de type II ou III ne pourra être diagnostiqué avec certitude par le chirurgien.
Ces constatations incitent à conseiller avec circonspection le prothésiste ou le patient ayant hâte de passer à la phase prothétique et, en cas de doute, opter pour un délai de cicatrisation maximal plutôt que l'inverse.