Etude longitudinale des facteurs prévisionnels de maladie parodontale et de perte dentaire - JPIO n° 1 du 01/02/2000
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 1 du 01/02/2000

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Parodontologie

M Kebir-Quelin*   E Steimlé**  

But de l'étude

C'est une évaluation prospective pour analyser les facteurs impliqués dans le déclenchement de la maladie parodontale et la perte des dents.

Matériels et méthodes

415 patients (de 25 à 75 ans) indemnes de parodontite ou atteints de parodontite débutante sont examinés d'un point de vue clinique, radiographique et microbiologique. Un second examen est réalisé de 2 à 5 ans plus tard.

Résultats

Les...


But de l'étude

C'est une évaluation prospective pour analyser les facteurs impliqués dans le déclenchement de la maladie parodontale et la perte des dents.

Matériels et méthodes

415 patients (de 25 à 75 ans) indemnes de parodontite ou atteints de parodontite débutante sont examinés d'un point de vue clinique, radiographique et microbiologique. Un second examen est réalisé de 2 à 5 ans plus tard.

Résultats

Les conclusions de l'étude sont :

- les sujets les plus âgés ont plus de perte osseuse mais moins de perte d'attache ;

- les fumeurs connaissent une plus forte progression que les non-fumeurs ;

- la mortalité dentaire associée à la perte d'attache et d'os crestal n'est pas corrélée à l'âge mais influencée par plusieurs conditions systémiques ;

- la présence de Bacteroïdes forsythus est associée à une lyse osseuse crestale majorée et deux fois plus de perte dentaire ;

- les paramètres de départ ont une forte corrélation avec les résultats finaux.

10 % des sites présentent à la seconde visite une perte d'attache excédant le seuil établi (4,4 %). 2,2 % des sites présentent un gain d'attache.

Conclusions

Ces résultats sont en accord avec d'autres études.

Commentaire

Les groupes de Genco et celui de Newman-Kornman-Mc Guire-Nunn essaient de clarifier, depuis quelques années, les facteurs prévisionnels et/ou de risque qui conditionnent le succès ou l'échec de nos traitements sur des périodes d'observation longues. Cette étude, aussi, valide l'hypothèse que les conditions systémiques du patient peuvent influencer les paramètres cliniques de la santé parodontale.

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