Influence des différents diamètres d'implants: étude clinique rétrospective à 3 et 5 ans - JPIO n° 1 du 01/02/2000
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 1 du 01/02/2000

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Implantologie

G Hage*   P Seunanèche**  

But de l'étude

Les auteurs ont cherché à évaluer des implants, de diamètre différent, dans des sites osseux de faible qualité.

Matériels et méthodes

299 implants type Brånemark (141 de 3,75 mm, 61 de 4 mm, 97 de 5 mm) ont été posés chez 67 patients. La majorité des implants ont été posés dans des crêtes quantitativement classifiées B, C ou D et qualitativement 3 ou 4.

Résultats

Le taux d'échec est de 5 % pour...


But de l'étude

Les auteurs ont cherché à évaluer des implants, de diamètre différent, dans des sites osseux de faible qualité.

Matériels et méthodes

299 implants type Brånemark (141 de 3,75 mm, 61 de 4 mm, 97 de 5 mm) ont été posés chez 67 patients. La majorité des implants ont été posés dans des crêtes quantitativement classifiées B, C ou D et qualitativement 3 ou 4.

Résultats

Le taux d'échec est de 5 % pour les implants de 3,75 mm, 3 % pour ceux de 4 mm et 18 % pour ceux de 5 mm. Aucune relation n'a pu être établie entre le taux d'échec et la quantité et la qualité de l'os. Concernant la perte osseuse marginale à 5 ans, les implants de 5 mm présentent les plus grandes valeurs.

Conclusions

Le taux d'échec des implants de 5 mm est expliqué par plusieurs facteurs : 1) 45 % des implants posés ont été utilisés comme implants de secours à cause de l'instabilité d'implants de plus faible diamètre ; 2) la technique chirurgicale (forage à plus faible diamètre) et le temps de cicatrisation plus long sont aujourd'hui recommandés pour les implants de 5 mm dans un os de faible qualité ; 3) l'absence de col.

Commentaire

Un certain nombre de paramètres sont à élucider dans des études futures : 1) la technique chirurgicale ; 2) l'influence exercée par le stress opératoire sur l'os cortical avec l'augmentation du diamètre de l'implant ; 3) le rôle du col dans la stabilité de l'implant dans un tissu osseux de faible qualité et une corticale fine.

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