Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Implantologie
Ce rapport sur un cas concerne une péri-implantite sévère après progression d'une maladie parodontale traitée et maintenue.
La patiente, âgée de 45 ans, fumait 10 à 15 cigarettes par jour. Malgré un traitement parodontal débuté 17 ans plus tôt, une maintenance régulière et un bon contrôle de plaque, la perte d'attache progressive a abouti à la perte de nombreuses dents. Sur 8 implants posés lors de 3...
Ce rapport sur un cas concerne une péri-implantite sévère après progression d'une maladie parodontale traitée et maintenue.
La patiente, âgée de 45 ans, fumait 10 à 15 cigarettes par jour. Malgré un traitement parodontal débuté 17 ans plus tôt, une maintenance régulière et un bon contrôle de plaque, la perte d'attache progressive a abouti à la perte de nombreuses dents. Sur 8 implants posés lors de 3 chirurgies successives, 6 ont été perdus ; 5 d'entre eux se sont exfoliés spontanément 4 à 6 semaines après leur pose.
L'examen bactériologique des sites d'échec montre une flore complexe incluant des pathogènes parodontaux.
L'hypothèse émise est que les bactéries des poches parodontales ont contaminé les sites implantaires. Par ailleurs, la patiente n'a diminué sa consommation de tabac que pendant une courte période postopératoire.
Plus que jamais, l'appréciation de la susceptibilité individuelle de l'hôte doit être un facteur de réflexion dans la décision implantaire.