Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Parodontologie
Contrôler la présence de gènes de résistance à la tétracycline dans la plaque sous-gingivale au cours du traitement au moyen de fibres de tétracycline chez 10 patients atteints de parodontite de l'adulte.
La technique de polymérisation en chaîne (PCR) a été utilisée pour la recherche de 3 gènes de résistance à la tétracycline (tetM, tetO, et tetQ) dans l'ADN purifié à partir d'échantillons de...
Contrôler la présence de gènes de résistance à la tétracycline dans la plaque sous-gingivale au cours du traitement au moyen de fibres de tétracycline chez 10 patients atteints de parodontite de l'adulte.
La technique de polymérisation en chaîne (PCR) a été utilisée pour la recherche de 3 gènes de résistance à la tétracycline (tetM, tetO, et tetQ) dans l'ADN purifié à partir d'échantillons de plaque sous-gingivale. Les prélèvements sont faits au début, puis à 2 semaines, 1, 3 et 6 mois après la pose des fibres. Ceux prélevés au début et à 6 mois sont soumis à des tests d'hybridation pour rechercher 8 pathogènes supposés.
La PCR pour le gène tetM mettait en évidence peu ou pas de changements chez 5 patients, et une diminution de la possibilité de détection chez les 5 autres. Concernant tetO et tetQ, les tests mettaient en évidence : soit l'absence, soit une légère augmentation avec le temps chez 4 patients. L'analyse par hybridation ADN mettait en évidence, chez tous les patients sauf 2, des réductions impossibles à mesurer des bactéries pathogènes.
Ces résultats complètent les études antérieures et mettent en évidence l'efficacité de la surveillance par PCR de l'apparition de gènes de résistance spécifiques pendant et après les traitements antibiotiques.
L'échantillon est faible. Les moyens développés sont importants compte tenu de l'espérance en gain d'attache. Le saignement au sondage persiste dans 40 % des cas et si les pathogènes disparaissent, ils persistent dans 2 cas sur 10.