Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Implantologie
Cette étude prospective a pour but d'évaluer le traitement par greffe osseuse autogène de défauts osseux ayant pour origine une péri-implantite.
25 implants ITI présentant une péri-implantite sont sélectionnés chez 17 patients. Les critères de sélection sont : la présence d'une poche ≥ 5 mm, d'un défaut osseux radiographique et une absence de mobilité. Après 1 mois d'irrigation sous-gingivale...
Cette étude prospective a pour but d'évaluer le traitement par greffe osseuse autogène de défauts osseux ayant pour origine une péri-implantite.
25 implants ITI présentant une péri-implantite sont sélectionnés chez 17 patients. Les critères de sélection sont : la présence d'une poche ≥ 5 mm, d'un défaut osseux radiographique et une absence de mobilité. Après 1 mois d'irrigation sous-gingivale (solution iodée), les défauts osseux exposés sont corrigés par greffe osseuse autogène monobloc ou broyée et la surface implantaire traitée par Air flow®. Une antibiothérapie par métronidazole est prescrite pendant 7 jours. Une analyse bactérienne est préalablement réalisée (sondes ADN). Des indices cliniques et des clichés radiographiques sont relevés pré,per, et post-chirurgicalement.
Hormis 2 échecs, le processus de cicatrisation se produit normalement pour les 23 implants restants, avec un comblement osseux moyen de 90 %. Pg et Pi sont les bactéries les plus fréquentes, initialement. Tous les indices cliniques et radiographiques sont améliorés et se maintiennent durant le temps de l'étude.
Cette thérapeutique anti-infectieuse et reconstructrice par greffe osseuse autogène semble être efficace pour l'arrêt de la péri-implantite et la réparation du défaut osseux résiduel, autour d'implants non enfouis.
Cette réparation osseuse ne sous-entend pas une nouvelle ostéointégration, ce qui pose néanmoins la question du pronostic à long terme de ces implants. Une analyse bactérienne de contrôle aurait été intéressante.