Technique de lambeau repositionné coronairement pour les recouvrements radiculaires. Lambeau avec tension et lambeau sans tension : Étude clinique - JPIO n° 4 du 01/11/2000
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 4 du 01/11/2000

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Parodontologie

MH Biray*   G Briend**  

But de l'étude

Il est de mesurer la tension exercée sur des lambeaux repositionnés coronairement et de comparer les résultats des recouvrements radiculaires obtenus.

Matériels et méthodes

Onze patients présentant 2 dénudations radiculaires de Classe I de Miller bilatérales maxillaires ou mandibulaires ont été sélectionnés ; pour chaque patient, les deux dénudations radiculaires sont traitées pendant la même séance avec les 2 techniques...


But de l'étude

Il est de mesurer la tension exercée sur des lambeaux repositionnés coronairement et de comparer les résultats des recouvrements radiculaires obtenus.

Matériels et méthodes

Onze patients présentant 2 dénudations radiculaires de Classe I de Miller bilatérales maxillaires ou mandibulaires ont été sélectionnés ; pour chaque patient, les deux dénudations radiculaires sont traitées pendant la même séance avec les 2 techniques chirurgicales. Avant suture, la tension résiduelle des lambeaux est mesurée avec un dépramomètre. Dans le groupe test les lambeaux sont suturés. Dans le groupe contrôle, les lambeaux sont relâchés puis suturés.

Résultats

A 3 mois, dans le groupe test (avec tension moyenne de 6,5 g), le pourcentage de recouvrement est de 78 % plus ou moins 15 %. Dans le groupe contrôle (tension moyenne de 0,4 g), il est de 87 % plus ou moins 13 %. Il n'y a donc pas de différence statistiquement significative entre les 2 groupes.

Conclusion

Cette étude montre qu'une petite tension des lambeaux n'influence pas le recouvrement à 3 mois. Cependant, l'analyse statistique suggère que plus la tension est forte, plus le recouvrement est faible.

Commentaires

Cette étude clinique apporte des résultats très intéressants et qui vont à l'encontre de la notion de passivation des lambeaux. Cependant, ces résultats n'ont qu'un recul de 3 mois, ce qui peut sembler peu pour ce type de traitement.

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