Caractéristiques de l'adhésion cellulaire sur différentes surfaces implantaires - JPIO n° 2 du 01/05/2002
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 2 du 01/05/2002

 

Revue scientifique internationale - Recherche fondamentale

Implantologie

E Maujean  

But de l'étude

Comparer le comportement de cellules du type ostéoblaste sur différentes surfaces implantaires, lisses (Astra®), rugueuses (IMZ®, Astra® et Straumann®) ou recouvertes d'HA (IMZ®).

Matériels et méthodes

Des cellules du type ostéoblaste de rat néonatal sont mises en présence d'implants pendant 20 minutes dans des chambres en Nylon baignant dans un milieu de culture, ceci afin...


But de l'étude

Comparer le comportement de cellules du type ostéoblaste sur différentes surfaces implantaires, lisses (Astra®), rugueuses (IMZ®, Astra® et Straumann®) ou recouvertes d'HA (IMZ®).

Matériels et méthodes

Des cellules du type ostéoblaste de rat néonatal sont mises en présence d'implants pendant 20 minutes dans des chambres en Nylon baignant dans un milieu de culture, ceci afin de permettre un contact total dans les dimensions entre l'implant et les cellules osseuses.

Quatre types de contacts cellulaires sont décrits :

1. pas de contact intime = cellule arrondie ;

2. peu de contact = cellule avec quelques pseudopodes ;

3. contact = cellule allongée avec pseudopodes ;

4. contact intime = cellule aplatie avec pseudopodes étendus.

Conclusion

Pour les implants lisses (Astra®), rugueux type Ti-O2 (Astra®) ou recouverts d'HA (IMZ®), l'attache cellulaire est majoritairement du premier type. Pour les implants rugueux type plasma spray titane (IMZ® et Straumann®), les 4 types d'attache sont également présents.

L'attache de type 4 montre une adaptation plus intime des cellules sur les implants rugueux spray de plasma que sur les autres.

Commentaires

Les résultats confirment ceux d'autres études (Brunette, 1988 ; Bizios, 1994), à savoir une affinité plus rapide des cellules pour les surfaces rugueuses que pour les surfaces lisses.

Il ne faut cependant pas oublier qu'il s'agit ici de résultats à court terme mais que, sur le long terme, cette différence disparaît. D'ailleurs, dans l'étude, les auteurs reconnaissent que le même nombre de cellules s'attache sur les 5 surfaces implantaires et que c'est le type d'attachement seul qui diffère.

Enfin, cette étude a le mérite de proposer un protocole très élégant (chambre de Nylon) qui sera sûrement repris pour des études similaires.

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