Comportement dynamique des implants comme mesure de l'ostéointégration - JPIO n° 2 du 01/05/2002
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 2 du 01/05/2002

 

Revue scientifique internationale - Recherche fondamentale

Implantologie

E Maujean  

But de l'étude

Comparer chez le chien l'évaluation de l'ostéointégration par mesure de la mobilité dynamique ou impédance (réponse à un stimulus mécanique par un appareil) avec trois autres mesures (mobilité clinique, histologie et mesure radiographique).

Matériels et méthodes

Trois mois après extraction bilatérale des P1, P2, P3 et P4, 6 implants enfouis ad modum Brånemark® (l'un est recouvert d'étain pour empêcher...


But de l'étude

Comparer chez le chien l'évaluation de l'ostéointégration par mesure de la mobilité dynamique ou impédance (réponse à un stimulus mécanique par un appareil) avec trois autres mesures (mobilité clinique, histologie et mesure radiographique).

Matériels et méthodes

Trois mois après extraction bilatérale des P1, P2, P3 et P4, 6 implants enfouis ad modum Brånemark® (l'un est recouvert d'étain pour empêcher l'ostéointégration) sont placés et le stade 2 est réalisé à 3 mois. Deux mois plus tard, 3 groupes d'implants (tous ostéointégrés au stade 2 sauf l'implant « étain ») sont créés (6 laissés ostéointégrés, 17 avec ligatures et l'implant « étain ») pour simuler les différentes conditions cliniques de réussite ou d'échec. Les mesures cliniques (mobilité manuelle, radiographie standardisée, mobilité dynamique) sont réalisées après le stade 2 et à 6 mois, et l'histologie à 6 mois.

Conclusion

Les implants non intégrés montrent une rigidité non linéaire lors des tests d'impédance au contraire des implants ostéointégrés.

Il y a concordance entre les mesures d'impédance mécanique et les mesures cliniques et histologiques d'ostéointégration ; cependant, la radiographie n'est pas toujours en rapport avec l'état réel d'ostéointégration. Les paramètres des implants ostéointégrés ne varient pas avec le temps.

Commentaires

Cette étude vient s'ajouter à la voie de recherche initiée par Meredith (1996) sur la réponse des implants à un test de résonance mécanique, ceci afin de disposer d'un moyen clinique réellement fiable pour évaluer l'ostéointégration.

Dans le cas présent, la concordance entre les paramètres est rassurante, mais le test d'impédance n'a pas semblé, dans le cadre de cette étude, apporter une évaluation plus fine de l'ostéointégration par rapport aux mesures cliniques de base.

Il aurait été intéressant de rappeler les valeurs trouvées avec ce type d'appareil dans d'autres études afin d'avoir un niveau de référence et apprécier les résultats de cette étude. Ceci explique peut-être l'absence totale d'une partie « discussion » dans l'article.

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