Revue scientifique internationale - Recherche fondamentale
Implantologie
Evaluer l'effet de l'exposition prématurée des implants sur les mesures cliniques 6 mois après leur mise en charge. Il y a exposition prématurée lorsque l'implant est visible au cours des trois premières semaines qui suivent sa mise en place.
Quarante-huit implants sont placés des deux côtés des arcades maxillaires et mandibulaires chez 6 babouins adultes : 24 CPTi (implants titane) et 24 Ti-13-13 (titane,...
Evaluer l'effet de l'exposition prématurée des implants sur les mesures cliniques 6 mois après leur mise en charge. Il y a exposition prématurée lorsque l'implant est visible au cours des trois premières semaines qui suivent sa mise en place.
Quarante-huit implants sont placés des deux côtés des arcades maxillaires et mandibulaires chez 6 babouins adultes : 24 CPTi (implants titane) et 24 Ti-13-13 (titane, niobium, zirconium). Après la mise en place, les mesures, du haut du col de l'implant à la crête osseuse, sont faites. Des radiographies standardisées sont prises. Les implants mandibulaires sont placés 3 mois après ceux du maxillaire afin de procéder à une mise en charge simultanée. Lorsque les implants sont découverts, les mesures sont de nouveau reprises, puis renouvelées au bout de 6 mois de mise en charge, ainsi qu'une réévaluation de la stabilité au Périotest®.
A 6 mois de mise en charge, aucune différence statistiquement significative de variation de niveau osseux entre les implants CPTi et Ti-13-13 n'est relevée. Il en est de même pour la hauteur des crêtes osseuses selon l'exposition ou la non-exposition des implants. Le pourcentage d'implants dans la catégorie « bons résultats » (de - 7 à - 1 au Périotest®) est comparable pour les sites exposés et non exposés.
L'exposition prématurée des implants CPTi et Ti-13-13 est équivalente. Les critères cliniques des implants non exposés sont meilleurs lors de la mise en charge, mais il n'y a aucune différence 6 mois après. Une approche en une étape chirurgicale donne des résultats cliniques semblables, après mise en fonction, à ceux d'une approche en deux étapes.
Ce travail de recherche vient s'ajouter à toutes les publications concernant la mise en place en un temps chirurgical. Mais doit-on vraiment oublier le protocole de mise en place décrit par l'équipe suédoise ? Les résultats présentés ne montrent pas de différence statistiquement significative après 6 mois de mise en charge. Attendons la suite des résultats sur plusieurs années.