Effet des dérivés de matrice amélaire Emdogain® sur la croissance des pathogènes parodontaux in vitro - JPIO n° 2 du 01/05/2002
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 2 du 01/05/2002

 

Revue scientifique internationale - Recherche fondamentale

Parodontologie

M Kebir-Quelin*   E Steimlé**  

But de l'étude

Evaluer l'effet d'Emdogain® sur la vitalité et la croissance de pathogènes parodontaux tels que Actinobacillus actinomycetemcomitans (A.a.), Porphyromonas gingivalis (P.g.) et Prevotella intermedia (P.i.). Pour comparaison, l'effet d'Emdogain® sur de nombreuses bactéries associées ou non à d'autres pathologies buccales est observé.

Matériels et méthodes

L'Emdogain® ou son...


But de l'étude

Evaluer l'effet d'Emdogain® sur la vitalité et la croissance de pathogènes parodontaux tels que Actinobacillus actinomycetemcomitans (A.a.), Porphyromonas gingivalis (P.g.) et Prevotella intermedia (P.i.). Pour comparaison, l'effet d'Emdogain® sur de nombreuses bactéries associées ou non à d'autres pathologies buccales est observé.

Matériels et méthodes

L'Emdogain® ou son véhicule (alginate glycol propylène, PGA) sont inclus dans des suspensions microbiennes. Une solution de sérum NaCl est utilisée comme contrôle. La densité cellulaire et le nombre de CFU sont relevés au bout de 24 heures. L'Emdogain® est également placé sur des cultures bactériennes sélectives.

Résultats

Cette étude met en évidence un effet inhibiteur marqué de l'Emdogain® sur la viabilité et sur la croissance des pathogènes parodontaux à Gram négatif. A.a. montre une diminution marquée de viabilité à 24 heures. P.g. et P.i. ne sont plus viables à 24 heures. La viabilité des bactéries à Gram positif n'est par contre aucunement affectée.

Conclusion

Les résultats suggèrent un effet positif de l'Emdogain® sur la composition bactérienne postchirurgicale. L'Emdogain® réduit de manière sélective la croissance de pathogènes parodontaux qui peuvent altérer la cicatrisation et l'issue des thérapeutiques régénératrices.

Commentaires

L'étude est menée in vitro. Une étude publiée sur le même sujet (Sculean et al., J Clin Periodontol 2001 ; 28 ; 11) retrouve au contraire une activité anti-bactérienne liée plutôt au véhicule qu'aux dérivés amélaires.

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