Évaluation des patients et des caractéristiques implantaires comme facteurs potentiels du pronostic d'échecs implantaires.
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 01 du 01/02/2006

 

Revue Scientifique Internationale - Recherche clinique

Implantologie

Caroline Fouque-Deruelle (Marseille)  

But de l'étude Matériel et méthode Résultats Conclusion Commentaires

Le but de cette étude est de déterminer des facteurs pronostiques des échecs implantaires à partir du profil des patients, des caractéristiques des implants et des types de traitements.

Quatre cent quatre-vingt-sept patients présentant des édentements unitaires ou partiels ont été traités dans 4 centres différents et suivis pendant 5 ans. En tout, 1 738 implants Brånemark...


But de l'étude Matériel et méthode Résultats Conclusion Commentaires

Le but de cette étude est de déterminer des facteurs pronostiques des échecs implantaires à partir du profil des patients, des caractéristiques des implants et des types de traitements.

Quatre cent quatre-vingt-sept patients présentant des édentements unitaires ou partiels ont été traités dans 4 centres différents et suivis pendant 5 ans. En tout, 1 738 implants Brånemark System® de 3,75 mm de diamètre ont été posés, 110 ont été perdus et 323 n'ont pas pu être réévalués. Les paramètres suivants ont été pris en compte : l'âge des patients, l'arcade traitée, le centre dans lequel le patient a été traité, le type d'os et son niveau de résorption, la longueur des implants, le nombre d'implants supportant la prothèse et le type de réhabilitation prothétique.

Le taux de succès à 5 ans était de 92,4 %. Une corrélation significative a pu être mise en évidence entre l'augmentation du taux d'échec implantaire et les paramètres suivants : un os de type IV (classification de Lekholm et Zarb), la combinaison os de type IV et résorption de l'os basal, les implants courts de 7 et 10 mm, les prothèses adjointes supra-implantaires.

Au vu de cette étude, les patients présentant un os de mauvaise qualité au volume très réduit sont les plus exposés aux échecs implantaires. La sélection des patients est donc primordiale pour éviter les complications et les échecs.

La consommation de tabac, les antécédents éventuels de maladies parodontales ou encore les antécédents infectieux de type kyste péri-apical au niveau des sites implantés ont été des facteurs de risque non inclus dans l'étude et qu'il conviendrait peut-être de rajouter à la liste des facteurs de risque pronostiques des échecs implantaires.

Articles de la même rubrique d'un même numéro