Mesures des mouvements dentaires en relation avec des restaurations unitaires sur 16 ans : cas clinique - Implant n° 2 du 01/05/2006
 

Implant n° 2 du 01/05/2006

 

Implant a lu Revue de presse

prothèse

Résumé par Thierry Neimann  

Cet article présente le cas clinique d'une patiente dont les dents adjacentes à des implants unitaires ont subi des déplacements significatifs dans le temps. L'auteur a mesuré les modifications dento-alvéolaires de cette patiente par une étude scanner des modèles d'étude du départ du traitement et 16 ans après la mise en fonction.

La patiente, âgée de 25 ans, avait reçu 2 implants en place de 11 et 15 après un traumatisme. Des modèles d'étude ont été réalisés avant...


Cet article présente le cas clinique d'une patiente dont les dents adjacentes à des implants unitaires ont subi des déplacements significatifs dans le temps. L'auteur a mesuré les modifications dento-alvéolaires de cette patiente par une étude scanner des modèles d'étude du départ du traitement et 16 ans après la mise en fonction.

La patiente, âgée de 25 ans, avait reçu 2 implants en place de 11 et 15 après un traumatisme. Des modèles d'étude ont été réalisés avant le traitement en 1987 et après 16 ans de mise en fonction. Ces modèles ont été scannés avec un scanner optique. Les données obtenues ont été ensuite traitées et comparées au moyen d'un programme informatique (CAD) dont le principe d'analyse est décrit.

Les données et mesures obtenues sont complétées par des clichés photographiques pris au moment du traitement (1988), après 9 ans (1997), puis après 16 ans (2004). Ces photographies montrent des signes d'infraposition des implants après 9 ans : une nouvelle couronne a été réalisée dans la région incisive en 2002 après 15 ans, mais une infraposition a été observée de nouveau lors du dernier contrôle.

Les mesures des modèles ont indiqué des mouvements dentaires avec un schéma d'éruption faible des dents maxillaires, combiné à une inclinaison palatine et, pour les dents mandibulaires antérieures, une inclinaison linguale, un encombrement et un glissement mésial. L'égression dentaire verticale était moins importante que l'infraposition des complexes implant/couronne observée cliniquement. En prenant le palais pour référence dans le système CAD d'analyse des modèles, les mesures des déplacements dentaires verticaux semblaient inférieures à ce qui était observé cliniquement, indiquant peut-être que le palais accompagne cette migration dentaire.

Les modifications relevées dans le temps pour ce cas clinique se rapprochent de données exposées dans d'autres publications référencées.

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