Traitement chirurgical d'une crête mandibulaire partiellement édentée et atrophiée en utilisant une technique modifiée de l'ostéotomie « en sandwich » : étude de cas - Implant n° 2 du 01/05/2006
 

Implant n° 2 du 01/05/2006

 

Implant a lu Revue de presse

chirurgie

Résumé par Éric Guez  

L'augmentation verticale des crêtes maxillaires et mandibulaires atrophiées est un défi pour tous les chirurgiens-dentistes. Plusieurs méthodes ont été décrites avec succès (ROG et greffes osseuses autogènes en onlay ou mèches de titane associées à de l'os synthétique ou autogène). Malheureusement, l'infection est la complication la plus commune entraînant une perte du matériel greffé.

L'auteur décrit une méthode originale d'augmentation verticale par une technique...


L'augmentation verticale des crêtes maxillaires et mandibulaires atrophiées est un défi pour tous les chirurgiens-dentistes. Plusieurs méthodes ont été décrites avec succès (ROG et greffes osseuses autogènes en onlay ou mèches de titane associées à de l'os synthétique ou autogène). Malheureusement, l'infection est la complication la plus commune entraînant une perte du matériel greffé.

L'auteur décrit une méthode originale d'augmentation verticale par une technique d'ostéotomie « en sandwich » développée par Schettler en 1974, en interposant entre les segments osseux mandibulaires de l'os greffé.

Il présente le cas d'une femme de 43 ans avec une atrophie osseuse mandibulaire droite très sévère, une hauteur d'os au-dessus du canal dentaire inférieure à 8 mm. Il a réalisé une incision décalée en vestibulaire dans la zone édentée et exposé la surface osseuse et le trou mentonnier. Une incision verticale en mésial et une incision osseuse oblique horizontale à 2 mm du canal dentaire ont été réalisées.

L'ostéotomie a été complétée par des ostéotomes, le segment osseux mésial a été soulevé, la partie postérieure a été laissée intacte. De l'os autogène, prélevé sur le menton ou au niveau de la crête iliaque, a permis de combler l'espace ainsi réalisé entre les deux segments osseux. Aucune fixation osseuse n'a été réalisée.

Après un délai de cicatrisation de 3 mois, des implants ont été posés.

Selon l'auteur, cette technique améliore la vascularisation des tissus osseux greffés, réduit la résorption osseuse et favorise l'augmentation osseuse non seulement dans le sens vertical, mais aussi dans le sens horizontal.

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