Reconstruction d'un maxillaire sévèrement résorbé avec de l'os autogène, du plasma riche en plaquettes et des implants : résultats à 1 an d'une étude prospective contrôlée de 5 ans - Implant n° 2 du 01/05/2006
 

Implant n° 2 du 01/05/2006

 

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Résumé par Thierry Neimann  

Cette étude prospective clinique étudie le taux de survie et le niveau osseux marginal péri-implantaire d'implants dentaires placés sur des maxillaires édentés et résorbés consécutivement à des greffes osseuses avec ou sans adjonction de plasma riche en plaquettes (PRP) considéré comme pouvant améliorer l'intégration des greffes.

La stabilité des implants a été évaluée par l'analyse de fréquence de résonance lors de la mise en place des implants, de la connexion...


Cette étude prospective clinique étudie le taux de survie et le niveau osseux marginal péri-implantaire d'implants dentaires placés sur des maxillaires édentés et résorbés consécutivement à des greffes osseuses avec ou sans adjonction de plasma riche en plaquettes (PRP) considéré comme pouvant améliorer l'intégration des greffes.

La stabilité des implants a été évaluée par l'analyse de fréquence de résonance lors de la mise en place des implants, de la connexion des piliers prothétiques et après 1 an de mise en charge.

Entre juin 1999 et mars 2001, 19 patients consécutifs ont été recrutés pour l'étude selon des critères d'inclusion définis. Ils ont reçu des greffes d'os iliaque. Dans la zone maxillaire antérieure, les particules osseuses mixées avec le PRP (groupe test) ont été comparées avec des onlays en blocs sans PRP (groupe contrôle). Dans les secteurs postérieurs maxillaires, des particules osseuses avec PRP (test) et sans PRP (contrôle) ont été placées comme greffes d'inlay des sinus.

Les procédures chirurgicales et la préparation du PRP sont décrites. Des tables complètent les informations relatives à chaque patient.

Après 6 mois de cicatrisation, 152 implants TiOblast de Astra Tech (8 par patient) ont été placés, puis mis en fonction après 6 nouveaux mois de cicatrisation. Les 76 implants test PRP ont été comparés aux 76 implants contrôle non PRP en termes de taux de survie, de niveau osseux marginal et de stabilité après 1 an de mise en fonction.

Deux implants du groupe contrôle ont été perdus lors de la connexion des piliers. Après 1 an de mise en fonction, aucun autre implant n'a été perdu, ce qui donne un taux de survie global de 98,7 %. Concernant la perte osseuse, il n'y avait pas de différence significative entre les 2 groupes en notant une moindre résorption osseuse pour le groupe PRP.

L'analyse de fréquence de résonance a montré de façon significative une plus grande stabilité des implants PRP dans le secteur antérieur, mais pas dans les secteurs postérieurs. Cette différence était peut-être due au type de greffe réalisée dans ces secteurs plutôt qu'à l'apport de PRP.

Cette étude montre un taux de survie implantaire élevé et des conditions osseuses marginales stables après 1 an de mise en fonction d'implants au maxillaire consécutivement à des greffes osseuses avec ou sans PRP, dont les effets positifs sur la cicatrisation des greffes osseuses n'ont pas pu être démontrés.

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