Augmentation verticale de la crête autour des implants dentaires par l'utilisation d'une membrane et d'os autogène ou d'allogreffes chez l'homme - JPIO n° 4 du 01/11/1998
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 4 du 01/11/1998

 

Revue scientifique internationale

T. Taïeb  

Cet article, superbement iconographié, s'inscrit dans le prolongement d'un précédent article publié par les mêmes auteurs en 1994, qui avaient montré qu'avec l'aide d'une membrane, il était possible d'obtenir une régénération osseuse guidée (ROG) supracrestale de l'ordre de 3 à 4 mm après 9 mois de cicatrisation. Le but de cette étude clinique et histologique est d'évaluer l'effet positif de la mise en place de copeaux d'os autogène ou de DFDBA sous la membrane renforcée...


Cet article, superbement iconographié, s'inscrit dans le prolongement d'un précédent article publié par les mêmes auteurs en 1994, qui avaient montré qu'avec l'aide d'une membrane, il était possible d'obtenir une régénération osseuse guidée (ROG) supracrestale de l'ordre de 3 à 4 mm après 9 mois de cicatrisation. Le but de cette étude clinique et histologique est d'évaluer l'effet positif de la mise en place de copeaux d'os autogène ou de DFDBA sous la membrane renforcée titane lors de la technique de ROG verticale. Vingt patients édentés partiels et présentant des résorptions osseuses verticales sont répartis par moitié dans deux groupes. Le groupe A (26 implants) recevra du DFDBA sous les membranes et le groupe B (32 implants) des particules d'os autogène. Les membranes sont retirées après 7 à 11 mois de cicatrisation, sauf pour 3 patients qui ont présenté des expositions (retrait entre 1 et 4 mois) et un patient qui souffrait d'un abcès (retrait à 1 mois).

Avant la connexion du pilier implantaire, des biopsies autour des mini-vis de fixation sont prélevées à l'aide d'un trépan puis analysées histologiquement.

Les résultats cliniques et histologiques montrent une amélioration des régénérations supracrestales grâce à l'addition de matériaux sous la membrane, les meilleurs résultats étant obtenus avec les copeaux d'os autogène.

Par rapport à l'utilisation de membrane seule :

- le gain d'os vertical est plus important (5 mm de moyenne pour le groupe os autogène) et peut atteindre jusqu'à 8,5 mm ;

- l'épaisseur de tissu mou entre l'os régénéré et la membrane est plus faible (inférieure à 1 mm) ;

- la densité de l'os régénéré est corrélée à la densité de l'os préexistant spongieux ou cortical ;

- les sites où les membranes ont été exposées présentent des pourcentages de régénération osseuse inférieurs de moitié aux sites sans exposition.

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