Mêta-analyse implantaire dans le cas d'édentations partielles - JPIO n° 4 du 01/11/1998
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 4 du 01/11/1998

 

Revue scientifique internationale

B. Alliot  

Une technique d'analyse statistique a été utilisée par ces auteurs pour estimer le degré de survie d'implants supportant des couronnes unitaires ou des bridges chez des patients partiellement édentés. Une revue de littérature comprenant 66 publications datant de 1986 à 1996 a permis de sélectionner 9 études sur implants unitaires et 10 études sur prothèses fixes partielles qui présentaient les critères d'inclusion requis pour cette analyse statistique. Les critères d'inclusion...


Une technique d'analyse statistique a été utilisée par ces auteurs pour estimer le degré de survie d'implants supportant des couronnes unitaires ou des bridges chez des patients partiellement édentés. Une revue de littérature comprenant 66 publications datant de 1986 à 1996 a permis de sélectionner 9 études sur implants unitaires et 10 études sur prothèses fixes partielles qui présentaient les critères d'inclusion requis pour cette analyse statistique. Les critères d'inclusion ont été les suivants : publications internationales, études ayant utilisé des implants à vis cylindriques, période minimale de suivi après mise en charge de 1 an, définition des cas d'échecs, taux de survie cumulé pouvant être calculé. Les données analysées ont été enregistrées à partir d'un total de 2 686 implants, représentant 570 couronnes unitaires et 2 116 prothèses fixes partielles ; afin de calculer le degré de survie annuelle pour les études individuelles, une analyse de table de vie a été effectuée, et le temps de suivi s'est étalé sur une période de 1 à 8 ans. Après 1 an, les taux de succès minimaux enregistrés étaient de 85,7 % pour une étude sur les prothèses fixes partielles et de 97,2 % pour une étude sur les couronnes unitaires. Enfin, les résultats cumulés de ces 19 études ont montré, au bout d'une période de 6 à 7 ans, un taux de survie de 93,6 % pour les prothèses fixées partielles et de 96,5 % pour les couronnes unitaires.

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