L'utilisation de métronidazole et d'amoxicilline dans le traitement des maladies parodontales avancées - JPIO n° 4 du 01/11/1998
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 4 du 01/11/1998

 

Revue scientifique internationale

F. Mora  

L'idée d'une bithérapie antibiotique dans le traitement des maladies parodontales avancées se poursuit depuis les propositions de Van Winkelhoff dès 1989.

Dans cette étude, quatre modalités de traitement sont réparties au hasard chez 16 patients : 1) antibiothérapie non associée au surfaçage radiculaire ; 2) antibiothérapie (amoxicilline et métronidazole) + surfaçage ; 3) placebo sans instrumentation mécanique des racines ; 4) placebo + bithérapie antibiotique....


L'idée d'une bithérapie antibiotique dans le traitement des maladies parodontales avancées se poursuit depuis les propositions de Van Winkelhoff dès 1989.

Dans cette étude, quatre modalités de traitement sont réparties au hasard chez 16 patients : 1) antibiothérapie non associée au surfaçage radiculaire ; 2) antibiothérapie (amoxicilline et métronidazole) + surfaçage ; 3) placebo sans instrumentation mécanique des racines ; 4) placebo + bithérapie antibiotique.

Les paramètres cliniques usuels ont été évalués et des prélèvements de flore sous-gingivale effectués ; des biopsies de tissus mous ont été prises 2 et 12 mois après la fin du traitement actif dans les quadrants avec et sans surfaçage.

Chez les patients avec maladie parodontale avancée, l'administration systémique de métronidazole et amoxicilline résulte en : 1) l'amélioration des conditions de santé parodontale ; 2) l'élimination voire la suppression des pathogènes Aa, Pg et Pi ; 3) une réduction dans l'étendue de la lésion inflammatoire.

Le traitement antibiotique seul n'est pas suffisant à l'amélioration des signes cliniques, alors que l'association de la bithérapie et du surfaçage radiculaire stabilise, avec une efficacité clinique et microbiologique, la maladie parodontale.

Articles de la même rubrique d'un même numéro