Evaluation de 3 systèmes implantaires après induction par ligature d'une péri-implantite chez le chien Beagle. IIe partie. histologie et microbiologie - JPIO n° 4 du 01/11/1998
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 4 du 01/11/1998

 

Revue scientifique internationale

G. Hage  

Il a été reporté dans plusieurs articles une plus grande susceptibilité des implants recouverts d'hydroxyapatite (HA) à la péri-implantite, vraisemblablement due à une résorption du recouvrement HA phagocyté par des cellules inflammatoires. Par ailleurs, il n'y a jamais eu d'études comparant directement le comportement de différents implants vis-à-vis de la péri-implantite chez le même sujet.

Le but de cette étude est d'évaluer radiologiquement, microbiologiquement...


Il a été reporté dans plusieurs articles une plus grande susceptibilité des implants recouverts d'hydroxyapatite (HA) à la péri-implantite, vraisemblablement due à une résorption du recouvrement HA phagocyté par des cellules inflammatoires. Par ailleurs, il n'y a jamais eu d'études comparant directement le comportement de différents implants vis-à-vis de la péri-implantite chez le même sujet.

Le but de cette étude est d'évaluer radiologiquement, microbiologiquement et histologiquement chez le chien Beagle le comportement de trois implants avec des surfaces différentes (recouverts d'HA, recouverts d'un spray de plasma de titane (SPT), et d'un alliage de titane (Ti-A)) face à une péri-implantite induite par ligature. 81 implants ont été divisés en groupe test (n = 42) et groupe contrôle (n = 39) sans ligature. Les tests ont été effectués à 3 et 6 mois.

Les résultats montrent qu'il n'existe pas de différence significative dans l'étendue de la péri-implantite sur les plans histologique et radiologique entre les trois types d'implant. Sur le plan microbiologique, les deux tests réalisés à l'aide de sonde ADN ont montré des résultats contradictoires. Par conséquent, les auteurs n'ont pu se prononcer sur l'existence ou non d'une flore bactérienne différente en fonction du type de surface.

Par ailleurs, les auteurs ont relevé une perte du recouvrement d'HA sur la partie de l'implant qui a perdu son support osseux.

En conclusion, l'étude des corrélations a montré que le lien le plus significatif existait entre les données histologiques et le niveau d'attache conjonctive, comparativement aux autres paramètres cliniques (mobilité, profondeur de poche).

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