Résultats à long terme d'implants traités par ROG : une étude prospective à 5 ans - JPIO n° 4 du 01/11/2001
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 4 du 01/11/2001

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Implantologie

E Maujean*   P Seunanèche**  

But de l'étude

Cette étude prospective sur 5 ans a pour but de comparer le taux de survie, le niveau radiographique et les paramètres cliniques d'implants associés à une technique de ROG et d'implants contrôles placés chez les mêmes patients.

Matériel et méthodes

Sur 75 patients nécessitant au moins 2 implants dont un au moins présentant un défaut osseux, est réalisée une technique de ROG associant une xénogreffe (Bio-Oss®) et...


But de l'étude

Cette étude prospective sur 5 ans a pour but de comparer le taux de survie, le niveau radiographique et les paramètres cliniques d'implants associés à une technique de ROG et d'implants contrôles placés chez les mêmes patients.

Matériel et méthodes

Sur 75 patients nécessitant au moins 2 implants dont un au moins présentant un défaut osseux, est réalisée une technique de ROG associant une xénogreffe (Bio-Oss®) et une membrane résorbable (Bio-Gide®) ou non (Gore-Tex®). Au total, 153 patients sont traités avec ROG et 112 servent de contrôle.

Résultats

A 5 ans, le taux de survie est de 93 et 97 % pour les implants traités ou non avec ROG. La perte osseuse marginale à 5 ans est plus importante pour les implants avec ROG 1,83 mm avec Bio-Gide®, 2,21 mm avec Gore-Tex® contre 1,73 mm pour les implants contrôles. Une récession moyenne de 0,1 mm est retrouvée dans 15 % des implants, quel que soit le groupe, parfois associée à une inflammation marginale.

Conclusion/commentaires

Il semble donc que le taux de survie d'implants traités avec une technique de ROG est équivalent au moins à 5 ans à celui d'implants contrôles. Cependant, la perte osseuse moyenne d'environ 2 mm, retrouvée après 5 ans, remet en cause l'indication des techniques de ROG en présence de petits défauts osseux, d'autant que Lekholm et al. (1996) ont montré une excellente stabilité après 5 ans d'implants présentant des défauts osseux non traités.

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