Évaluation clinique du traitement de la péri-implantite par un laser Er:YAG et un traitement non chirurgical : étude pilote - Implant n° 2 du 01/05/2005
 

Implant n° 2 du 01/05/2005

 

Implant a lu - Revue de presse

Chirurgie

Sébastien Molko  

Cette étude clinique contrôlée compare l'efficacité d'un laser Er:YAG (Key II®, Kavo) à celle d'un détartrage mécanique en utilisant des curettes en plastique et un traitement antiseptique pour le traitement non chirurgical de la péri-implantite. Au total, 20 patients avec des lésions de péri-implantite modérée à sévère ont été traités :

- soit par le laser Er:YAG en utilisant un insert en fibre de verre en forme de cône à une énergie de 100 mJ/pulsion...


Cette étude clinique contrôlée compare l'efficacité d'un laser Er:YAG (Key II®, Kavo) à celle d'un détartrage mécanique en utilisant des curettes en plastique et un traitement antiseptique pour le traitement non chirurgical de la péri-implantite. Au total, 20 patients avec des lésions de péri-implantite modérée à sévère ont été traités :

- soit par le laser Er:YAG en utilisant un insert en fibre de verre en forme de cône à une énergie de 100 mJ/pulsion et 10 pps (ERL) ;

- soit par le nettoyage mécanique en utilisant des curettes en plastique et du digluconate de chlorhexidine à 0,2 % (C).

Les paramètres suivants ont été mesurés lors de l'examen initial, puis à 3 et 6 mois postopératoires par un examinateur calibré et en aveugle : indice de plaque (Pli), saignement au sondage (BOP), profondeur au sondage (PD), récession gingivale (GR) et niveau d'attache clinique (CAL).

Lors de l'examen de base, aucune différence statistique n'a été relevée pour chacun des paramètres étudiés. La valeur moyenne du BOP a diminué dans le groupe ERL de 83 % lors de l'examen de base à 31 % après 6 mois (P < 0,001) et dans le groupe C de 80 % à 58 % (P < 0,001). La différence entre les 2 groupes était statistiquement significative (P < 0,001).

Les sites traités avec ERL ont accusé une variation CAL moyenne de 5,8 ± 1,0 mm lors de l'examen de départ à 5,1 ± 1,1mm (P < 0,01) après 6 mois. Les sites C ont accusé une variation CAL moyenne de 6,2 ± 1,5 mm lors de l'examen initial à 5,6 ± 1,6 mm (P < 0,001) après 6 mois. Après 6 mois, les différences entre les 2 groupes n'étaient pas significatives (P > 0,05).

Dans les limites de la présente étude, on peut conclure qu'après 6 mois de traitement, les 2 types de thérapies apportent des améliorations notables de tous les paramètres cliniques utilisés. En outre, ERL a davantage réduit le BOP que C.

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