Stabilité implantaire, conditions tissulaires et auto-évaluation du patient après traitement avec des implants ostéointégrés dans la mandibule postérieure - Implant n° 2 du 01/05/2005
 

Implant n° 2 du 01/05/2005

 

Implant a lu - Revue de presse

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Thierry Neimann  

Cette étude évalue la stabilité implantaire et les conditions tissulaires associées à un traitement implanto-prothétique de type bridge dans les secteurs postérieurs mandibulaires. L'opinion des patients traités a été également recueillie à l'aide d'un questionnaire.

Au total, 34 patients ont été traités avec des bridges sur 2 ou 3 implants dans les secteurs postérieurs mandibulaires après un protocole chirurgical en 2 temps. Ils ont été évalués cliniquement et...


Cette étude évalue la stabilité implantaire et les conditions tissulaires associées à un traitement implanto-prothétique de type bridge dans les secteurs postérieurs mandibulaires. L'opinion des patients traités a été également recueillie à l'aide d'un questionnaire.

Au total, 34 patients ont été traités avec des bridges sur 2 ou 3 implants dans les secteurs postérieurs mandibulaires après un protocole chirurgical en 2 temps. Ils ont été évalués cliniquement et radiographiquement après une période fonctionnelle de 3,9 ans. Au total, 105 implants Brånemark (standard, Mk II et Mk III) ont été placés dans les régions molaires et prémolaires mandibulaires pour supporter 40 bridges : 77 implants étaient postérieurs au foramen mentonnier et 28 étaient en position antérieure à ce repère anatomique. Les bridges s'appuyaient sur 2 ou 3 implants.

Entre 2 et 6 ans après le traitement, les bridges ont été déposés pour enregistrer différents paramètres : la stabilité implantaire par analyse de fréquence de résonance (Osstell), la résorption osseuse péri-implantaire, les modifications neurosensorielles, l'aspect gingival et un index modifié de saignement.

Des valeurs ISQ de stabilité implantaire plus élevées ont été constatées pour les implants utilisés dans des traitements avec des bridges sur 3 implants comparés aux bridges sur 2 implants.

Des tableaux précis et complets présentent des données complémentaires de la réévaluation. Aucune différence significative n'a été constatée entre les implants molaires et prémolaires selon la longueur, le diamètre, la profondeur d'ancrage ou la situation homolatérale ou bilatérale des bridges.

Un implant a été perdu sans remettre en cause la viabilité du bridge qu'il supportait.

La discussion porte sur les risques neurosensoriels liés à la proximité du nerf alvéolaire inférieur, les alternatives chirurgicales, les orientations et inclinaisons possibles des implants et leur nombre idéal (de préférence 3 au lieu de 2).

De bonnes conditions tissulaires et une très faible résorption osseuse péri-implantaire ont été enregistrées.

À partir du questionnaire d'évaluation, les patients ont affirmé leur satisfaction pour ce type de traitement. Les implants ont été mesurés plus stables dans les reconstructions prothétiques sur 3 implants.

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