Implants courts : analyse d'études longitudinales - Implant n° 4 du 01/11/2006
 

Implant n° 4 du 01/11/2006

 

Implant a lu - Revue de presse

Chirurgie

Résumé par Éric Guez  

Cette revue de littérature vérifie si la pose d'implants courts est une thérapeutique fiable chez des patients présentant des résorptions sévères au maxillaire ou à la mandibule ; l'emploi de chirurgie osseuse associée est-il toujours nécessaire ?

Le terme d'implant court est souvent subjectif. Selon plusieurs auteurs, il correspond à des implants inférieurs à 10 mm ; pour d'autres, à une longueur maximale de 7 mm.

Au total, 101 articles ont été...


Cette revue de littérature vérifie si la pose d'implants courts est une thérapeutique fiable chez des patients présentant des résorptions sévères au maxillaire ou à la mandibule ; l'emploi de chirurgie osseuse associée est-il toujours nécessaire ?

Le terme d'implant court est souvent subjectif. Selon plusieurs auteurs, il correspond à des implants inférieurs à 10 mm ; pour d'autres, à une longueur maximale de 7 mm.

Au total, 101 articles ont été sélectionnés après une recherche sur Medline, mais 31 ont été retenus selon les critères d'inclusion et d'exclusion : publications en anglais, pose d'implants du système Brånemark ou équivalents, avec un suivi minimal de 1 an.

Ces articles ont étudié 16 344 implants dont 786 (4,8 %) ont été perdus : 1 894 implants avec une longueur de 7 mm et un diamètre de 3,75 mm ont été placés ; seuls 184 (9,7 %) ont été perdus. Les implants de 7 mm de longueur et de 4 mm de diamètre ont présenté un pourcentage d'échec inférieur (7,5 %).

Les implants de 10 mm de longueur et de 3,75 mm de diamètre ont présenté un pourcentage d'échec de 6,3 %.

Le pourcentage d'échec était supérieur la première année (54,9 %) avant la mise en charge prothétique.

Les facteurs de risque les plus habituels étaient : la pauvre qualité osseuse, les implants courts, le diamètre étroit, la surcharge occlusale, l'aire d'implantation, les infections. Les échecs les plus fréquents étaient l'association de plusieurs facteurs de risque (2 au minimum).

Au total, 90,7 % des implants de 7 mm de longueur et de 3,75 mm de diamètre étaient stables après plusieurs années de mise en charge.

Selon les auteurs, la pose d'implants courts peut donner des résultats prévisibles si elle représente un facteur de risque unique (implant supérieur ou égal à 7 mm). La pauvre qualité osseuse est un facteur aggravant. Dans ce cas, il faut augmenter le diamètre (4 ou 5 mm) et la stabilité primaire par une modification du protocole chirurgical.

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